L’Union nationale des femmes djiboutiennes (UNFD) et le ministère de la Femme et de la Famille (MFF) ont conjointement organisé une cérémonie de célébration de la semaine nationale de la femme djiboutienne, dimanche 17 mars dernier au camp des réfugiés d’Ali-Addé dans la région d’Ali-Sabieh.  Et ce, faut-il préciser, en étroite collaboration avec l’Office national pour l’assistance aux refugiés et aux sinistré (ONARS) et le Haut Commissariat pour les Réfugiés (HCR). L’événement a vu la participation d’une importante délégation de l’UNFD conduite par sa coordinatrice des programmes, Roukia Ali Djama , d’une représentante du MFF, du sous-préfet d’Ali-Addé, Chabaan Daher Moussa, du secrétaire exécutif de l’ONARS, Houssein Hassan Darar, du chef du_ bureau  du HCR à Ali-Sabieh, de plusieurs autres partenaires  du système des nations unies et des organismes humanitaires, et une foule d’anonymes. Le choix du site d’accueil n’est pas anodin. Il reflète la volonté de l’UNFD,  sous le leadership de sa présidente et la première dame de la nation, à ne pas laisser en rade les femmes réfugiées. Quand il s’agit de promouvoir et de protéger les droits de la gent féminine sur toute l’étendue du territoire national. Les propos des différents intervenants abondaient dans ce sens. Comme d’habitude en ce genre d’occasion, les organisateurs ne sont pas venus avec les mains vides.

De nombreuses femmes enceintes ont bénéficié de l’octroi des kits de première nécessité destinés aux bébés après leur accouchement. Aussi,  des jeunes réfugiés, qui avaient suivi des formations professionnelles, ont respectivement reçu des certificats et des boites métalliques à outils mécaniques afin qu’ils puissent mener des activités génératrices de revenus.

Le clou de la cérémonie était l’exposition de multiples objets artisanaux fabriqués par des femmes du camp d’Ali-Addé.

Ali Ladieh