Le premier ministre Aboulkader Kamil Mohamed a présidé hier au palais du peuple une réunion habituelle du comité de pilotage de la lutte contre le Covid-19. A l’ordre du jour de cette rencontre ; la prolongation d’une semaine supplémentaire du confinement, c’est-à-dire jusqu’au 17 mai prochain. Ce qui portera le nombre total de la période de confinement à quasiment deux mois.

Autre point abordé lors de cette réunion : le renforcement et le contrôle strict des mesures barrières, le port de masque et son augmentation dans les stocks qui existent par la commande de nouveaux masques sur le marché international mais aussi sur le marché local.

Le gouvernement dicte également que les commerces et les mosquées doivent restés fermés et les véhicules de transport en commun doivent aussi restés immobilisés, en attendant que la date de déconfinement soit officiellement communiquée par les autorités compétentes.  Le temps que le gouvernement prépare le déconfinement, la population doit continuer à rester chez elle et à respecter scrupuleusement les gestes barrières, seul solution actuellement pour prévenir la contamination et freiner la propagation du virus.

En annonçant la prolongation du confinement, le premier ministre Abdoulkader Kamil Mohamed a également fait observer que « certains pays qui avaient fait effectivement un déconfinement ont été obligés de faire marche arrière ».

« Nous risquerons nous aussi de tomber dans ce piège en faisant un déconfinement très rapide », a-t-il dit, en précisant toutefois : « Nous allons quand même le faire le déconfinement mais en posant un certain nombre de conditions ». Et d’expliquer que « les conditions doivent être d’abord remplies avant tout déconfinement. Or, jusqu’à maintenant, nous avons vu en ville que ces conditionsne ne sont pas encore là. A savoir les mesures barrières, le port du masque, la distanciation sociale»

Il a enfin martelé qu’il est inadmissible et « hors de question que la population se promène sans masques en ville ! »