Un certain nombre d’espèces animales prolifèrent ou divaguent dans les rues de nos centres urbains, dont les corbeaux et les chiens errants.
Des campagnes régulières et périodiques de lutte contre la prolifération existent pour les chiens errants, conduites conjointement par la mairie,
l’OVD et la Direction de l’Elevage. Ces actions bénéfiques ont permis de réguler le surnombre et de préserver notre pays de la rage. Cependant
cette méthode de lutte par empoisonnement n’est plus efficace. Elle est dangereuse et interdite par le système des nations unies ainsi que
les pays développés du Nord. Cet article a pour but de sensibiliser l’opinion publique sur le fait que les nuisances du chien sont uniquement
liées à la surpopulation et que nous avons une part de responsabilité dans cette situation. Nous devons par conséquent adopter
une nouvelle stratégie de lutte contre la prolifération des carnivores dans le respect du bien-être animal .

Importance et utilité
Nos croyances populaires entretiennent une mauvaise réputation du chien. Le côté source de souillure, son impureté et son caractère mordeur sont priorisés. Cela n’a
pas de fondement scientifique, ni religieux. Le chat a les mêmes caractéristiques biologiques que le chien et l’odeur du bouc est insupportable pour le non habitué.L’apprivoisement de ce dérivé du loup remonte assez loin dans le temps et coïncide probablement avec celles des animaux domestiques durant la préhistoire. Depuis l’Arche du prophète Noé, les écritures le mentionnent de temps en temps. Dans les pays islamisés et même en Arabie Saoudite à l’époque de notre prophète, il y a
eu des chiens de garde de troupeau, de chasse ou accompagnateurs de caravane. Nos ancêtres les éleveurs broussards ont longtemps apprécié les aboiements nocturnes avertisseurs de danger pour le campement endormi.Le chien avait sa place chez le nomade comme en témoignent dictons et proverbes. Pour ton intérêt,ton besoin, couches-toi sur la place du chien (Somali).Un chien utile pour une maison pense être utile à tout le quartier (Afar). Aucune religion n’autorise
ou ne préconise le massacre organisé des créatures divines, qui ont chacune un rôle dans l’équilibre de l’écosystème mondial.Le chien n’est ni le plus menaçant, ni le plus nuisible pour l’homme. Il n’a pas de rôle alimentaire mais il est au premier plan en terme d’utilités diverses.La valeur de certains chiens de
pédigrée ou de compétition peut atteindre le million d’euros, au même titre que le cheval de course.On estime à 950.000 le nombre de chiens et chats dans le monde. Il y a
quelques 22 millions de chiens et chats en France, 130 millions aux
Etats Unis. L’absence de meutes en divagation dans les rues des pays occidentaux
est le résultat d’une réglementation adaptée, en vigueur,associée à une responsabilisation des propriétaires.Dans ces pays, la reproduction est contrôlée, les nuisances maîtrisées, la maltraitance combattue, la valeur
et l’utilité des chiens bien exploitées. Posséder un animal de compagnie implique un devoir, des obligations,voire des contraintes. Ces obligations ont une base réglementaire
et le propriétaire d’un animal de compagnie est conscient des poursuites en cas de maltraitance ou d’abandon. De plus, le chien ou le chat de compagnie ont une valeur sentimentale. Ils font partie de la famille et il faut une contrainte majeure pour que le propriétaire s’en sépare. Des solutions existent pour cela à savoir
l’euthanasie, la fourrière, le refuge ou la cession à un
tiers.Il est connu que le chien de compagnie est d’une fidélité
sans faille. Il excelle dans toutes les fonctions pour lesquelles il est dressé. Le chien et le chat sont sociales,parfaitement adaptés pour vivre dans les appartements.
Les chats sont excellents dans la lutte contre les rongeurs,les reptiles et les insectes rampants. On ne dénombre pas moins d’une quinzaine de rôles ou
fonctions faisant du chien le meilleur ami de l’homme .Les chiens ont un flair développé et sont conditionnés pour la détection des substances ou matériaux dangereux,
la recherche d’objet, le sauvetage de personnes lors des catastrophes. Il y a aussi le chien de sécurité,de chasse, d’assistance, de garde de troupeau, guide
d’aveugles, etc.…Seulement, la prolifération des carnivores errants reste
un fléau dans les centres urbains des PMA et PVD notamment en Afrique, en Asie et Amérique du Sud. Une réglementation laxiste, incomplète, le non contrôle de la reproduction sans doute par interprétation traditionnelle,culturelle ou religieuse, ainsi que l’entretien alimentaire constituent autant de facteurs responsables de la prolifération des carnivores errants et l’envahissement des espaces publics urbains. Et nous avons une
part de responsabilité dans cette situation.


Situation à Djibouti

Les centres urbains de notre pays sont envahis d’un
certain nombre d’espèces animales commensales devenues encombrantes ou nuisibles par leur surnombre.Il y a des espèces aériennes comme les corbeaux, les
pigeons ou les perruches indiennes aux cris stridents.Les rats, les chats et les chiens présentent le même niveau en tant que sources de maladies pour l’homme. Les rats étant discrets, c’est la prolifération des corbeaux et des chiens errants qui est la plus nuisible pour l’environnement.On estime entre 2000 et 2500 individus la population de
chiens errants dans la commune de Djibouti et ses environs,ce qui représente au moins 50% de l’effectif national.La population féline est du même ordre que celle
des chiens, voir supérieure, mais 98% des chats évoluent dans les centres urbains.L’origine de ce phénomène remonte à la naissance de
Djibouti ville et a accompagné le développement de la capitale avec les expatriés et les étrangers installés à Djibouti. Jadis, la possession de chiens était le propre
de l’expatrié, de l’étranger vivant à Djibouti. Depuis quelques décennies, ce sont les Djiboutiens qui ont pris le relai. On constate de plus en plus de chiens au sein des appartements, garages, jardins, espace urbains,
rues, parcelle de terrain inoccupée.Le laxisme réglementaire aidant, des chiens se sont retrouvés dans les rues pour diverses raisons. Progressivement
la prolificité du chien conjuguée avec le disponible alimentaire ont permis le développement des meutes, la divagation dans les rues, autour de la capitale,
des décharges publiques et même l’intérieur du pays.
Principaux facteurs de la prolifération


Prolificité élevée
Les chiens et les chats ont un cycle de reproduction très court (2 mois de gestation) et une prolificité remarquable.Il y’a souvent deux générations par an avec 12 à
18 individus issus d’un même couple de chien. A cela s’ajoute, le mode de vie grégaire du chien qui se regroupe en meute et encombre l’environnement urbain.
• Disponibilité alimentaire
Si les meutes se développent c’est parce qu’elles trouvent facilement à manger et à boire. L’ancienne décharge publique de Douda a longtemps constitué un garde-manger pour 400 à 500 chiens avec l’eau à proximité,notamment grâce au débordement des regards des grandes conduites d’eau potable.Certaines catégories de la population urbaine joue un rôle dans cette prolifération grâce à l’apport alimentaire,
que cela soit de façon directe par générosité ou indirecte par les restes de repas jetés dans les poubelles.En brousse il y a toujours eu de chien de sécurité, de
garde chez l’éleveur ou le campement, mais la surpopulation n’a pas été possible, régulée par la précarité du disponible alimentaire. Le djiboutien a compris l’utilité,
la fidélité et l’efficacité du chien. Petit, il est propre,mignon et suscite l’affection. Il est souvent adopté à ce stade. Mais cette adoption n’est pas conforme à celle des pays européens. En Europe, les chiens de compagnie sont dressés pour vivre avec l’homme et lui obéir.Ils reçoivent des caresses, sont autorisés à lécher le visage
de leur maître et parfois partager leur repas. Ils bénéficient d’une assurance-vie. A Djibouti, c’est un paradoxe. Apprécié pour l’efficacité de son gardiennage le
chien n’est pas pour autant un animal de compagnie. Il est nourri à distance parfois attaché dans la cour. Devenu adulte et donc encombrant, on le laisse divaguer,
se reproduire à l’extérieur. Il ne reçoit ni soins, ni vaccins,
ni gites et il devient errant.
Réglementation incomplète et non coercitive
La réglementation djiboutienne en vigueur,bien qu’ancienne (1968), interdit le vagabondage,la divagation des animaux et autorise la mise en fourrière provisoire. Mais elle n’a pas été adaptée et complétée notamment pour les modalités d’adoption, de possession d’animal de compagnie. L’abandon d’un chien dans la rue par son propriétaire ne fait pas l’objet de sanction. Il n’y a pas d’organisme désigné ou
de brigade officielle chargée de la régulation ou de la lutte contre la prolifération des carnivores errants.
Le Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation en charge de l’administration du domaine public ne peut maîtriser seul ce phénomène. Le Ministère de l’Environnement
s’est engagé dans le respect des conventions ratifiées avec le système des Nations-Unis,
l’UICN, l’IFAW, le WWF, en matière de protection de la nature, la faune et la flore. Le Ministère de l’Agriculture chargé du développement des ressources animales, possède l’expertise nécessaire, mais lui aussi est lié par ces conventions et notamment par l’OIE en matière de respect du bien-être animal.
Le massacre périodique des carnivores errants se fait par nécessité pour prévenir les zoonoses et combattre la surpopulation. Cependant la multiplicité d’intervenants
et l’absence d’unité spécialisée est plus un inconvénient qu’un avantage dans cette lutte.


Conséquences du 11 septembre 2001

Il est utile de le rappeler, avant 2001 les campagnes de lutte étaient suffisantes pour réduire considérablement les effectifs et maintenir la population de carnivores errants à un seuil tolérable. Il faut noter aussi que le nombre de chiens errants n’excédait pas les 500 individus,et était pratiquement concentré autour de la capitale.
Malheureusement en raison des conséquences du 11 septembre, le poison fut interdit de vente et il y a eu interruption dans les campagnes d’éradication de chiens
errants. De 2001 à 2004, le poison utilisé étant introuvable,la prolifération des carnivores errants s’est accentuée.Le déséquilibre produit depuis cette période
persiste toujours malgré les efforts de multiplication des opérations d’empoisonnement. Ainsi dans la dernière compagne d’éradication des carnivores errants de
2020, 1150 chiens ont été empoisonnés dans la capitale,un record. Pourtant, on voit encore des chiens dans les rues.
Il s’avère donc indispensable de changer de stratégie si l’on veut revenir à une situation d’avant 2001. La technique actuellement utilisée ayant révélée les limites de son efficacité.
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Un certain nombre d’espèces animales prolifèrent ou divaguent dans les rues de nos centres urbains, dont les corbeaux et les chiens errants.
Des campagnes régulières et périodiques de lutte contre la prolifération existent pour les chiens errants, conduites conjointement par la mairie,
l’OVD et la Direction de l’Elevage. Ces actions bénéfiques ont permis de réguler le surnombre et de préserver notre pays de la rage. Cependant
cette méthode de lutte par empoisonnement n’est plus efficace. Elle est dangereuse et interdite par le système des nations unies ainsi que
les pays développés du Nord. Cet article a pour but de sensibiliser l’opinion publique sur le fait que les nuisances du chien sont uniquement
liées à la surpopulation et que nous avons une part de responsabilité dans cette situation. Nous devons par conséquent adopter
une nouvelle stratégie de lutte contre la prolifération des carnivores dans le respect du bien-être animal.

Nuisances majeures

La plupart du temps en forme de meutes, les chiens errants en surnombre sont sources de nuisance. Ils encombrent la rue publique, dérangent par leurs aboiements et polluent l’environnement avec leurs déjections. Ils mordent les hommes et attaquent les animaux. En brousse, ils ont supplanté les autres prédateurs et ont développé des techniques de chasse en groupe pour encercler et immobiliser le gibier. Antilope, dig-dig ou lapin, une fois capturés sont déchiquetés par leurs crocs. En tant qu’animaux errants non suivis médicalement, ils souillent l’environnement et, peuvent transmettre toutes sortes de pathologies virales, bactériennes ou parasitaires. Ils peuvent être également sources de zoonoses dangereuses dont les plus redoutables sont la rage et l’hydatidose. La rage est une anthropozoonose virale transmise par morsure. Elle affecte d’abord le système nerveux du carnivore en le faisant changer de comportement. Au dernier stade, l’animal devient agressif, présente des troubles nerveux généralement locomoteurs, une salivation abondante, se déplace sur des longues distances, cherchant à mordre tout sur son passage. Les symptômes une fois déclarés, la rage est mortelle et il n’y a pas de guérison. Seule la prévention est admise. Cette zoonose redoutable est endémique dans les pays limitrophes de Djibouti et il est fréquent de voir les ressortissants frontaliers de ces pays se faire vacciner à Djibouti après avoir été mordus par les carnivores errants ou des prédateurs potentiellement enragés.

L’échinococcose ou l’hydatidose est une zoonose parasitaire dangereuse dont le chien héberge le tænia adulte dans son intestin. Le kyste hydatique se présente sous forme de vésicule à paroi épaisse, remplie de liquide avec des larves et encastrée dans les abats des carcasses à l’abattoir. L’homme, particulièrement le professionnel de l’abattoir ou la ménagère se contamine suite à l’éclatement de la vésicule sur la viande. Les larves se transforment en vésicules dans les poumons, le foie ou les muscles de l’homme, devenant énorme avec dislocation des organes. Le seul remède, c’est la chirurgie mais il y’a toujours récidive. Le meilleur moyen de prévention, c’est l’inspection sanitaire et la saisie de la viande affectée à l’abattoir.

Il existe bien sûr d’autres pathologies transmises directement comme l’ascaridiose ou indirectement par les vecteurs (puces, tiques…). Concernant les chats, il y’a la rage mais aussi d’autres zoonoses importantes comme la pasteurellose, la toxoplasmose chez la femme enceinte ou la maladie des griffes de chat (bartenollose).

Méthode de lutte dangereuse et dépassée

La technique utilisée est la confection d’appât empoisonné à la strychnine. Il faut noter que ce poison est le plus efficace car il est rapidement létal voire instantané. Le carnivore empoisonné n’a pas le temps d’aller loin, ce qui facilite le ramassage des cadavres. Elle permet d’éliminer un grand nombre d’individus dans une même opération.

Elle est préférée aux autres méthodes employant l’anesthésique ou l’anticoagulant qui admettent un délai plus long et une dispersion des cadavres. Ceci conduisant par conséquent à un risque évident de pollution de l’environnement.

Ce qui limite son utilisation, c’est sa dangerosité due à sa létalité extrêmement rapide qui n’admet aucune erreur, d’où un risque réel pour le manipulateur humain. De plus, elle n’a pas d’antidote et son utilisation entraine beaucoup de dommage collatéral. C’est un produit dangereux interdit à la vente en Europe, aux Etats-Unis, autorisé actuellement par peu de pays dans le monde. Les organisations internationales le condamnent car il est source de maltraitance pour les animaux et dangereux pour l’homme.

Pourquoi changer de stratégie ?

La lutte contre les carnivores errants se fait selon les modalités suivantes :

– campagne périodique générale organisée avec la mairie, la Préfecture et l’OVD dans les centres urbains et en milieu rural.

– opération ponctuelle à la demande des particuliers, institutions, sociétés, etc.

Certes, ces campagnes d’empoisonnement restent toujours en vigueur et se font de façon périodique ou ponctuelle, mais elles ne sont plus suffisantes. Et ceci principalement pour les raisons ci-après :

– depuis le 11 septembre 2001, il est très difficile de trouver dans le commerce le poison utilisé, par conséquent le prix du kilogramme revient très cher.

– la population ne soutient pas toujours les mesures de lutte. Certaines catégories de la population entretiennent des chiens, les cachent pendant les opérations, puis les laissent proliférer à l’extérieur. Ceci engendre un surnombre que les campagnes de lutte ne peuvent résorber.

– la mesure de lutte ne se repose que sur une seule technique de surcroit dangereuse. De plus, lors des opérations, il y’a toujours des chiens réfractaires qui mémorisent et évitent de consommer l’appât après avoir vu leurs congénères succomber.

– la réglementation n’est pas adaptée et ne prévoit rien notamment sur les modalités de possession, sur les mesures requises contre l’abandon ou la divagation.

Aujourd’hui, cette prolifération constitue une menace pour la santé de la population, l’hygiène de l’environnement et la préservation du statut sanitaire de la République de Djibouti vis-à-vis de la rage.

NOUVELLE APPROCHE PROPOSEE

Compte tenu de ce qui précède, il est impératif de changer de stratégie si l’on veut trouver une solution acceptable et durable à cette prolifération et cette nuisance. Fort heureusement, il est possible de réduire l’utilisation de ce type de poison, tout en renforçant la lutte contre les chiens errants par d’autres procédures et méthodes de lutte.

L’objectif étant d’atteindre un seuil tolérable d’effectif, sans maltraitance, sans massacre dans un cadre règlementaire adapté et avec l’adhésion de la population.

Brigade mobile équipée

et spécialisée

Mise en fonction effective de brigade mobile équipée permettant la capture et la stérilisation des chiens errants. Cette brigade pouvant être sous la tutelle d’un Ministère ou une structure privée supervisée par ce Ministère. En stérilisant systématiquement les mâles pubères, le taux de reproduction sera proche du zéro en l’espace de 18 mois.

Cette méthode nommée T.N.R. (attraper, stériliser, relâcher en français) commence à se rependre dans le monde et est d’ailleurs recommandée par l’OMS. Cette nouvelle approche de prévention de la surpopulation qui complète la lutte classique (empoisonnement) est plus acceptable et trouvera l’adhésion des instances internationales impliquées dans la sauvegarde du bien être animal.

Cette méthode peut paraître couteuse mais c’est la seule solution contre la prolifération et ses nuisances. L’investissement requis est sans commune mesure avec les résultats durables escomptés en santé publique et préservation de l’environnement.

Sensibilisation de la population

La population qui joue un rôle actif dans cette prolifération doit être sensibilisée pour adhérer à la mise en œuvre des activités sur le terrain et mettre un terme à l’entretien alimentaire des carnivores errants dans les centres urbains. Cela évitera aussi que les agents de l’Etat soient pris à partie par des individus qui protègent ces chiens errants.

Réglementation adaptée,

similaire à celle de l’Europe

La réglementation doit être réactualisée et réajustée en incluant de mesures de coercition pour les individus qui participent directement ou indirectement à la prolifération des chiens errants.

Le vide juridique doit être comblé sur les modalités d’adoption et de cession, les mesures réglementaires sur l’abandon, la maltraitance précisée, de même que les conditions de possession des animaux de compagnie (chiens et chats). La révision de la législation  peut être étendue à la lute contre les autres animaux nuisibles comme le corbeau et à la réglementation de la divagation des animaux domestiques dans les centres urbains. La méthode proposée est plus civilisée, plus adaptée pour des résultats durables dans la lute contre la prolifération des carnivores errants. Elle nécessite cependant l’engagement des hautes autorités et des décideurs, car ce problème n’a pas de solution sectorielle, mais une solution nationale.