Le programme d’insertion professionnelle est une initiative du gouvernement pilotée par l’ANEFIP. Elle permet de déployer des stagiaires dans les entreprises qui en ont fait la demande. Les résultats du programme dépassent largement leurs attentes. Le programme permet non seulement aux apprenants d’avoir la possibilité de bénéficier d’embauche après, mais aussi d’aider les entreprises à disposer d’une main d’œuvre qualifiée grâce à l’accompagnement de l’ANEFIP.

Le ministère du travail chargé de la réforme de l’administration a organisé hier matin dans la salle de conférence au palais du peuple  une journée dédiée au lancement du programme d’insertion professionnelle qui avait pour thème «  travail décent, justice sociale pour tous ».

Cette importante journée a été présidée  par le Premier ministre Abdoulkader Kamil Mohamed, et a regroupé sur place le ministre du travail chargé de la reforme,  Isman Ibrahim Robleh, le président de la chambre de commerce de Djibouti,  Youssouf Moussa Dawaleh, la coordinatrice résidente des Nations Unies, Barbara Manzi,  et le directeur de l’ANEFIP,  Mahamoud Omar Guelleh.

Le mécanisme d’insertion professionnelle va permettre à un certain nombre des jeunes de bénéficier d’une formation professionnelle en entreprise pouvant déboucher sur un recrutement. Les profils recherchés sont les jeunes diplômés mais aussi les jeunes qui ont fait la formation professionnelle.

L’union fait la force. L’objectif  est de savoir agir ensemble pour réduire le chômage dans notre pays. De ce fait, la CCD travaille déjà depuis plusieurs années avec l’ANEFIP sur l’insertion des jeunes par le biais  de divers programmes, notamment  le projet d’appui à l’emploi fiancé par la coopération japonaise à travers le PNUD. Ce projet a permis de former 280 jeunes sur l’accès au milieu professionnel, avec un taux d’insertion de 55%.  Ce type d’initiative devrait être encouragé et amplifié.

Dans son allocution, le président de la CCD, Youssouf Moussa Dawaleh, a précisé que « grâce à l’union de nos institutions, ce projet d’insertion professionnel  connaitra un essor favorable. Ensemble, nous devrons continuer à mobiliser des ressources pour multiplier ce type d’initiative. Le secteur privé a besoin de jeunes compétents qu’il pourra former à des coûts moindres, en fédérant les énergies. La compétitivité  d’une entreprise relevant en grande partie de la valeur de son capital humain, les operateurs économiques de notre pays disposeront grâce à ce programme de jeunes compétents et motivés. J’incite donc les jeune à saisir les opportunités qui  leur sont offertes  et de se former pour acquérir un savoir-faire et des compétences qui leur permettent de se distinguer. Notre institution contribuera aux efforts du gouvernement, en matière de lutte contre le chômage et de réduction de la pauvreté ».

Cette cérémonie, empreinte de solennité, offre l’opportunité de partager le même idéal et de soutenir de manière particulière cette première phase du programme d’insertion professionnelle qui concerne 150 jeunes. L’ANEFIP est chargée de former les jeunes diplômés ou de leur donner une chance de faire un stage payé au sein  des institutions Djiboutiennes. Qu’elles soient privées ou publiques. Malgré que l’ANEFIP ne cesse d’aider les jeunes diplômés, le chômage continue dans notre pays, avec un pourcentage relativement élevé.

Changer la donne. Il importe d’inventer et de concevoir une  politique qui transforme la donne pour obtenir de meilleurs résultats. C’est toujours un moment à la fois délicat et difficile de transformer une politique publique. Mais c’est incontournable. Car notre pays a besoin d’avancer, les problématiques de la pauvreté et du chômage sont des questions récurrentes dans tous les foyers de Djibouti qui attendent des réponse plus précises et plus efficaces.

De son côté, le ministre du travail chargé de la Reforme de l’administration, Isman Ibrahim Robleh,  a expliqué que « la cérémonie de lancement du programme d’insertion professionnelle, une composante à part entière de  tout un dispositif cohérent mis en place par le MTRA et dont l’objectif majeur est d’assurer un emploi décent et une justice sociale pour toutes les Djiboutiennes et pour tous les Djiboutiens en recherche d’emploi. Ma joie est d’autant plus grande que cet événement qui rassemble les représentants de la communauté nationale du  dialogue social est placé sous le haut patronage du Premier ministre, l’un des défenseurs le plus acharnés  de notre politique sociale orientée vers le plein emploi. Le programme d’insertion professionnelle véhicule une notion qui est centrale dans la lutte contre la pauvreté et en corrélation avec la qualité du service que nous devons offrir. C’est celle de l’accompagnement concerté. Elle est au cœur de la politique de justice sociale initiée le Président de la République, et au cœur du succès de notre politique de développement. Sans aucun doute, dans tous les continents, en manière d’emploi, on ne vit pas dans un monde parfait, partout, nous sommes soumis à des contraintes surtout budgétaires, nous en sommes parfaitement conscients. Mais  il nous faut aller de l’avant et il nous faut nous concerter davantage avec les partenaires sociaux qui sont les plus précieux alliés en la matière, c’est-à-dire les employeurs, les partenaires techniques et financiers, la communauté di dialogue social qui sont au fond de l’élément, le plus proche et le plus efficace pour traiter les situations individuelles dans la lutte contre la pauvreté et le chômage .C’est cette approche d’accompagnement individuel qu’il nous faut mettre en place. La lutte contre la pauvreté, la lutte contre le chômage sont des défis essentiels pour notre société et nous devons les relever  .rien ne permet de penser que nous serions condamnés à échouer.au contraire, nous devons réussir. “Pour réussir, il faut traiter ces problématiques par tous les bouts et il faut agit avec beaucoup de clarté d’esprit et beaucoup de cohérence dans l’action » a-t-il poursuivi.

Et d’ajouter qu’« au niveau du MTRA, nous  sommes détermines a être a la hauteur des enjeux en matière de lutte contre la pauvreté et de lutte contre le chômage. C’est une mission qui exige beaucoup de cohésion, beaucoup de cohérence, beaucoup de détermination Soyez assurés, j’ai pu le dire déjà à certaines et certains d’ente vous, nous sommes résolument tournés vers la concertation, le partenariat pour réussir les convergences et pour fructifier les opportunités d’insertion, le partenariat pour réussir les convergences et pour fructifier les opportunités d’insertion professionnelle». Selon le directeur de l’ANEFIP, Mahamoud Omar, cent cinquante (150) jeunes diplômés et non diplômés ont bénéficié de ce programme qui va se poursuivre chaque année. Ces stagiaires bénéficient d’une couverture sociale durant la durée de leur stage. C’est tout à l’honneur de la directrice générale de la  CNSS qui les a énormément aides pour que chacun de ces stagiaires puissent bénéficier d’une couverture sociale. Ce programme est d’un genre nouveau puisque c’est un stage rémunéré sur fonds propre de l’ANEFIP. Les jeunes diplômés ou chômeurs doivent se rendre à l’ANEFIP qui reste à la disposition des demandeurs d’emploi pour les orienter.

Pour la recherche d’emploi, le demandeur d’emploi doit d’abord croire en lui-même et se rendre indispensable durant les stages. Comme ça, la chance d’embauche peut lui sourire. Ce programme est une opportunité pour que chacun d’eux puissiez décrocher un emploi. 

Neima Egueh

La parole à…Abdoulkader Kamil Mohamed

Premier Ministre

« L’emploi est toujours la priorité de l’action gouvernementale »

Dans le dispositif du Contrat d’Insertion Professionnelle, des opérateurs économiques ont accepté d’accueillir 150 demandeurs d’emplois en stage d’immersion dans l’entreprise. Ceci complétera leur qualification et facilitera leur recrutement futur.  Cette journée placée sous le thème du « Travail décent et de la Justice sociale » s’intègre parfaitement avec le Contrat d’Insertion Professionnelle. L’emploi est toujours la priorité de l’action gouvernementale. Aussi tout ce qui peut apporter des solutions au sous emploi doit être fortement soutenu.  Il est toujours important de développer les programmes opérationnels intégrés inscrits dans la SCAPE, qui accompagnent la vision 2035 pour l’emploi. Aussi le programme opérationnel de la Politique Nationale de l’Emploi, mis en place par le Ministère du Travail, par l’intermédiaire de l’ANEFIP, améliorera l’employabilité des jeunes.Il permet la promotion de l’insertion des jeunes avec l’apprentissage et les contrats professionnels dans les secteurs porteurs actuels. Cette initiative sera étendue prochainement à l’ensemble des secteurs pour des emplois plus nombreux et meilleurs.