
Dans le cadre du programme de micro-financement du fond pour l’environnement mondial (FEM) mis en œuvre par le PNUD, le ministère de l’urbanisme, de l’environnement et du tourisme (MUET) a réuni hier, dans la salle de conférence de l’hôtel ‘‘Les Acacias’’, les représentants du tissu associatif des régions de l’intérieur du pays, en vue de restituer les projets de renforcement des capacités techniques et organisationnelles de ces associations.

La sécheresse récurrente, l’érosion de la zone côtière, l’élévation du niveau de la mer, les inondations et les pluies diluviennes engendrées par les changements climatiques, que connait la république de Djibouti, ces dernières années, constituent les défis majeurs auxquels notre gouvernement doit faire face. Pour sensibiliser les populations du milieu rural, sur ces aléas qui impactent l’ensemble des secteurs du pays, l’enrôlement des associations des régions rurales dans ce processus s’avère nécessaire.
L’atelier, organisé hier matin sous les lustres de l’hôtel ‘‘Les Acacias’’, par le ministère de l’Urbanisme, de l’environnement et du tourisme en collaboration avec le bureau local du PNUD, avait pour objectif de restituer les projets de renforcement des capacités techniques et organisationnelles de ces associations qui œuvrent dans le milieu rural du pays.
L’événement, qui s’inscrit dans le cadre du programme de micro-financement du fond pour l’environnement mondial (FEM), a réuni autour d’une table, dans la salle des réunions de l’hôtel ‘‘Les Acacias’’, le directeur de l’environnement et du développement durable, Houssein Rirache Robleh, l’assistante du programme des micro-financement sur l’environnement du MUET, Filsan Abdi Osman, Idriss Beksi Warsama qui représentait le PNUD à cette occasion et une quinzaine de responsables de plusieurs associations des régions de l’intérieur du pays.
Après un mot de bienvenue, de l’assistante des programmes du micro-financement sur l’environnement, Filsan Abdi Osman, Idriss Beksi Warsama qui s’est exprimé au nom de la représentante résidente par intérim du PNUD, Kawatar Zerouali, a souligné que le PNUD et l’ONU jouent un rôle de premier plan en ce qui concerne la définition des principes directeurs de gouvernance environnementale et la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD), notamment ceux relatifs à la lutte contre les changements climatique.
Pour le PNUD, le programme de petites subventions apporte des solutions aux risques auxquels sont exposées les communautés pauvres, isolées, et vulnérables.
«Le concept de base du Programme de Micro-Financement (PMF) est de soutenir les communautés dans leurs propres initiatives visant à assurer des moyens de subsistance durables, tout en générant des avantages mondiaux pour l’environnement» a déclaré le responsable onusien.
En effet grâce aux Fonds pour l’environnement mondial (FEM), le PMF octroie efficacement des subventions directes aux organisations non-gouvernementales et aux organismes communautaires pour les aider à faire face aux changements climatiques, à préserver la biodiversité, à protéger les eaux internationales, à réduire les effets des polluants organiques persistants (POP), à enrayer la délégation des termes, et à adopter des pratiques de gestion durable des forêts.
Pour sa part, le directeur de l’environnement et du développement durable, Houssein Rirache Robleh, a souligné qu’au cours de la cinquième phase, 15 associations ont pu mettre en œuvre des projets pour lutter contre le changement climatique et ont contribué ainsi aux efforts de notre gouvernement dans la mise en œuvre d’une politique environnementale efficace et adéquate.
«En 2018, une nouvelle stratégie a été développé pour lancer la sixième phase du PMF et suite à cette stratégie, 21 associations ont été encore une fois sélectionnées et financées par ce fonds pour des activités d’intérêt général à visée environnementale» a-t-il ajouté.
Sur ce, les associations Caravane du Développement de Goobad, l’agence d’encadrement des volontaires djiboutiens et l’ONG Mouhbani ont présenté leurs divers projets environnementaux.
Rachid Bayleh