La cellule de coordination nationale du processus d’évaluation mutuelle conduit par le Groupe d’Action Financière de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (GAFIMOAN) a procédé hier à l’hôtel Kempinski au lancement du programme de formation des autorités nationales dans le domaine des recommandations et de la méthodologie d’évaluation du GAFIMOAN.
Lancé officiellement par le procureur Général de la République, également coordinateur national du processus d’évaluation mutuelle du GAFIMOAN, DjamaSouleiman Ali, le programme de formation des experts nationaux sur les recommandations et la méthodologie du GAFI, qui a débuté hier à l’hôtel Kempinski, a réuni sur place des représentants des départements ministériels, des magistrats, des responsables d’institutions financières du public et des hauts gradés des forces sécuritaires du pays.
Il s’agit là pour le GAFIMOAN, organisateur de cette formation qui se déroulera jusqu’à jeudi prochain, d’outiller les acteurs nationaux afin qu’ils puissent être capable de fournir des informations sur les lois et réglementations axées dans le domaine de la lutter contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive, telles qu’exigées par les recommandations du Groupe d’Action Financière de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (GAFIMOAN).
Dans son mot d’ouverture, le coordinateur national de ce processus d’évaluation mutuelle de la république de Djibouti, DjamaSouleiman Ali a souligné l’utilité de cette formation dans le cadre de ce processus qui a-t-il ajouté, permettra à notre pays de répondre à son ambition de devenir un hub commercial et financier régional. Il a en outre exhorté les quelque 30 participants à suivre sérieusement l’ensemble des modules de ce programme de formation. Il est à noter que cette première journée permettra aux participants d’avoir un aperçu du processus d’évaluation du GAFIMOAN et des responsabilités qui les incombent dans ce cadre, de s’imprégner des bonnes pratiques permettant de remplir convenablement l’annexe conformité technique ainsi que les délais clés de la mise en œuvre dudit processus, d’examiner les pratiques et les meilleures pratiques visant à mener à bien l’évaluation, les moyens de collectes des informations et l’utilisation d’informations qualitatives et quantitatives. Bref des modules qui ont suscité l’intervention par visioconférence de plusieurs experts du GAFIMOAN.Actuellement à mi-parcours dans son processus d’évaluation, notre pays qui a procédé hier au lancement de la seconde étape du processus, accueillera en février 2024, les évaluateurs du GAFIMOAN qui vont déterminer le bon fonctionnement des textes en vigueur chez nous, dans le domaine de la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.
Rachid Bayleh