Le ministre de l’Intérieur,  Hassan Omar Mohamed, et l’ambassadeur de l’Union Européenne à Djibouti,  Adam Kulach, ont parrainé conjointement l’ouverture des travaux de la formation régionale sur la lutte contre la traite des êtres humains mercredi 30 janvier dernier au Sheraton.

Le ministre de l’Intérieur,  Hassan Omar Mohamed, et l’ambassadeur de l’Union Européenne à Djibouti,  Adam Kulach, ont parrainé conjointement l’ouverture des travaux de la formation régionale sur la lutte contre la traite des êtres humains mercredi 30 janvier dernier au Sheraton.

La tenue de ces assises de deux jours s’inscrivait dans le cadre de la mise en œuvre du Processus de Khartoum. Il s’agit d’une initiative pour la route migratoire  Union européenne(UE)-Corne de l’Afrique. 

Lors de la cérémonie inaugurale de la session de  formation, l’ambassadeur Adam Kulach a exprimé son espoir de voir «cette formation contribuera à la mise en œuvre des engagements pris par les États membres dans le cadre du processus de Khartoum de lutte contre la traite des êtres humains et le trafic de migrants.. ».  «La Corne de l’Afrique accueille plus de 9 millions de personnes déplacées, dont la plupart voyagent irrégulièrement, sans visa ni documents. Les trafiquants d’êtres humains tirent parti de la vulnérabilité de ces migrants, les soumettant souvent à des abus, à la violence et à une exploitation accrus », a-t-il ajouté.

De manière concrète, la formation régionale sur la lutte contre la traite des êtres humains  est proposée comme un moyen de contribuer à la mise en œuvre des engagements exprimés lors de la conférence ministérielle de novembre 2014, qui a réuni les États européens et les États de la Corne de l’Afrique et a donné lieu au lancement du Processus de Khartoum. Les États parties prenantes ont convenu de prendre des mesures concrètes pour prévenir et traiter les problèmes de la traite des êtres humains et du trafic illicite de migrants entre la Corne de l’Afrique et l’Europe.

Eu égard au respect de ces engagements, l’appui aux autorités nationales s’impose quant au renforcement des mesures de prévention et des réponses aux causes et aux conséquences de la traite humaine. Ce volet constitue un axe central du processus de Khartoum.

En outre, le plan d’action commun de La Valette, adopté au Sommet de La Valette sur la migration qui a eu lieu du 11 au 12 novembre 2015, fait de la prévention et de la lutte contre la migration irrégulière, du trafic de migrants et de la traite des êtres humains le quatrième axe d’intervention parmi les  cinq domaines d’action prioritaires en matière de migration.

C’est dire l’intérêt de ce programme de formation régional qui vise à compléter les initiatives de renforcement des capacités existantes et antérieures menées en matière de lutte contre la traite des êtres humains et le trafic de migrants dans la région.