Le secrétaire général du ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de l’Environnement(MHUE), Dini Abdallah Omar, a présidé jeudi dernier, au palais du peuple, l’ouverture des travaux d’un atelier de sensibilisation des acteurs de la société civile sur le programme de préparation de Djibouti pour le Fonds vert pour le climat. De nombreux représentants d’ONG ont pris part à cet atelier.
Diverses leçons sont à tirer de l’allocution prononcée à cette occasion par M. Dini Abdallah Omar.
Primo, les changements climatiques exposent l’humanité tout entière à de grandes menaces et hypothèquent réellement les efforts de développement engagés par les nations du monde de nos jours.
Aussi, le rapport spécial du Groupe Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat(GIEC) sur les impacts du réchauffement de la planète à plus de 1,5 ° C, publié au mois d’octobre 2018, a lancé un cri d’alarme et a souligné le besoin urgent de renforcer l’action de lutte contre les émissions de gaz à effet de serre.
Selon les précisions du GIEC, les actions anthropiques ont déjà provoqué une augmentation de la température moyenne globale de 1°C par rapport aux niveaux préindustriels et les conséquences d’un réchauffement à plus de 1,5°C voire 2°C seront extrêmement dramatiques pour la communauté internationale.
Au niveau national, les effets des changements climatiques se font ressentir de plus en plus à travers les sécheresses récurrentes, le stress hydrique, les inondations et les vagues de chaleur sans précédents. Les effets néfastes des changements climatiques sur les moyens d’existence des communautés ne sont plus à prouver.
Pour y faire face, le gouvernement djiboutien a mis en place un certain nombre de programmes et projets allant dans le sens du renforcement de la résilience des populations vulnérables et des écosystèmes fragiles face aux aléas climatiques et de promouvoir un développement sobre en carbone.
L’objectif explique la tenue de l’atelier de jeudi dernier au palais du peuple. La rencontre visait à sensibiliser et à informer les acteurs de la société civile sur les procédures du Fonds Vert pour le Climat, les opportunités offertes par ce fonds et les activités du programme de préparation de Djibouti avec le Fonds Vert pour le Climat.
En effet, l’implication des organisations non gouvernementales dans les actions de lutte contre les changements climatiques est primordiale car ces dernières constituent une interface non négligeable pouvant contribuer pleinement à atteindre les objectifs escomptés.
Le constat émanait du secrétaire général du MHUE. M. Dini Abdallah Omar n’a pas manqué de remercier le Centre de Suivi Ecologique du Sénégal, partenaire dans la mise en œuvre de ce programme.
A noter que le Fonds Vert pour le Climat est un mécanisme financier de l’ONU rattaché à la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. Il a pour objectif de réaliser le transfert de fonds des pays les plus avancés à destination des pays les plus vulnérables afin de mettre en place des projets pour combattre les effets des changements climatiques.
KI