Quelque 110 000 élèves issus de l’enseignement fondamental et moyen (primaire et collège) ont pris dimanche dernier le chemin de l’école. Cette rentrée scolaire 2019-2020 s’est déroulée dans des bonnes conditions sur l’ensemble du territoire national.

Placée sous le signe de la transformation, de la performance et de l’excellence, cette rentrée scolaire fut notamment marquée par une mobilisation des membres du gouvernement et de la maire de la ville de Djibouti. En effet, le ministre de l’éducation nationale et de la formation professionnelle, Moustapha Mohamed Mahamoud, s’est rendu dans plusieurs établissements scolaires du pays, accompagné de ses collègues de la santé et du travail, Mohamed Warsama Dirieh et Isman Ibrahim Robleh, ainsi que de la maire de la capitale, Fatouma Awaleh Osman. Le secrétaire général du MENFOP, Mohamed Abdallah Mahyoub, faisait partie de la délégation dans cette traditionnelle tournée du ministre de tutelle effectuée à l’occasion de la rentrée scolaire.

L’année scolaire 2019-2020 donne, comme l’a précisé le ministre de l’éducation, un nouveau départ à l’école djiboutienne avec le démarrage effectif du projet transformateur qui prendra en compte les nouveaux contenus et programmes ayant fait l’objet de révisions, de corrections et d’améliorations.

Dans une déclaration télévisée faite à la veille de la rentrée, le ministre de l’éducation nationale et de la formation professionnelle, Moustapha Mohamed Mahamoud, s’est en effet réjoui  de l’envol pris par l’école djiboutienne.

« Cette année scolaire 2019-2020 est l’année de mise en œuvre des curricula, des manuels et supports didactiques et pédagogiques révisés de la 1ère année de l’enseignement de base », a-t-il dit, en soulignant : « des contenus régis par des principes et des fondements didactiques et pédagogiques, inscrits dans un cadre curriculaire clair, bien pensé et en phase avec les tendances mondiales dans le domaine des compétences et des innovations ».

Le ministre de l’éducation nationale s’est enfin adressé aux enseignantes et enseignants, aux chefs d’établissements, aux inspectrices et inspecteurs, aux conseillères et conseillers en ces termes : « vous, les femmes et les hommes du terrain, à qui incombe cette lourde responsabilité d’enseigner, d’éduquer, d’élever. Vous, sans qui aucune réforme ne peut avoir du succès et aucun défi éducatif ne peut être relevé, que j’interpelle pour accompagner et suivre de très près ce processus que tout maillon faible risquerait de mettre en péril ». Un message fort.