Les nouveaux commissaires assermentés de la CNIPLC ont été nommés par décret présidentiel en date du 26 novembre 2018. Ils sont issus des rangs respectifs des secteurs public et privé, de l’hémicycle parlementaire et des conseils régionaux. La parité est au rendez-vous au sein de la CNIPLC. Laquelle est composée de cinq femmes et cinq hommes. Elle est présidée par Fatouma Mahamoud Abdillahi. Cette nouvelle institution est chargée de piloter la transformation sociétale engagée par l’Etat afin d’éradiquer le fléau de la corruption et de la criminalité qui en découle.
Les nouveaux membres de la commission nationale indépendante pour la prévention et la lutte contre la corruption (CNIPLC) ont prêté serment, hier au siège de la Cour Suprême. L’audience était empreinte de solennité.
Elle a regroupé sur place, outre les principaux concernés, le président et des hauts magistrats de la Cour Suprême, dont le président, le procureur général de la République de Djibouti, Djama Souleiman, et des juges.
Les nouveaux commissaires assermentés de la CNIPLC sont au nombre de 10.
Ils ont été nommés par décret présidentiel en date du 26 novembre 2018. Ils sont issus des rangs respectifs des secteurs public et privé, de l’hémicycle parlementaire et des conseils régionaux.
Détail significatif : la parité est au rendez-vous au sein de la CNIPLC. Laquelle est composée de cinq femmes et cinq hommes. Elle est présidée par Fatouma Mahamoud Abdillahi.
A noter que le CNIPLC est de création récente. Placée sous l’autorité du Président de la République, cette nouvelle institution est chargée de piloter la transformation sociétale engagée par l’Etat afin d’éradiquer le fléau de la corruption et de la criminalité qui en découle.
Avec leur prestation de serment d’hier, les membres de la CNIPLC se doivent désormais d’incarner l’exemplarité citoyenne et républicaine. Ils ont donc inscrit leurs actions et interventions dans les obligations de fidélité, de loyauté, d’équité, d’impartialité, et du secret des délibérations durant l’exercice de leur mandat de 4 ans non renouvelable. C’est dire le caractère sacré de leur engagement individuel et collectif dans l’accomplissement des missions qui leur sont dévolues.
En clair, leurs prérogatives sont d’élaborer, de proposer, d’appliquer, et de coordonner la mise en œuvre des politiques efficaces, à la fois préventives et dissuasives contre les pratiques de la corruption.
Souber
Le point avec…Fatouma Mahamoud Abdillahi
Présidente de la CNIPLC
Cette prestation de serment est une prescription de la loi numéro 3 du 16 juin 2013 qui impose aux membres de la commission de prêter serment avant leur prise de fonctions. C’est une première qu’une femme prenne les rênes d’une telle institution à Djibouti. Je remercie le Président de la République pour son courage politique dans la promotion de l’émancipation de la femme djiboutienne. Mes sincères remerciements vont également à la Première Dame du pays pour son engagement permanent en faveur du développement de la femme djiboutienne.
Ceci dit, la CNPILC sera chargée de conduire l’action nationale de sensibilisation et d’éducation en matière de lutte contre la corruption. A ce sujet, la commission mènera des travaux d’investigation et de formation dans les établissements publics et privés et au niveau de la société de la civile.
D’autres de ses attributions sont d’observer le phénomène de corruption, d’assurer la veille juridique et de performance des outils dédiés à la prévention et la lutte contre la corruption, de suivre et d’évaluer la mise en œuvre de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la corruption en rendant compte annuellement au Président de la République, autorité de tutelle, de servir de conseil consultatif pour les projets de loi relatifs à la lutte contre la corruption.
En outre, les membres de la CNIPLC doivent conseiller tous les acteurs publics et privés qui en feront la demande en matière de prévention et de lutte contre la corruption, coordonner les interventions des autres entités impliquées dans la riposte nationale contre la corruption.
Leurs missions sont par ailleurs d’assurer la réception et l’enregistrement, conformément aux procédures pertinentes, des dénonciations et plaintes pour les faits de corruption ou de crimes connexes, de procéder via des enquêtes à la constatation des faits de corruption, d’en rassembler les preuves, et de rechercher les auteurs de ces délits en vue de l’ouverture d’une action en justice.