La salle de conférence de l’hôtel de la Palmeraie d’Ali-Sabieh a abrité durant deux jours un atelier d’information, de sensibilisation et de renforcement de la vigilance face à une éventuelle propagation de la  COVID 19 depuis le  poste frontalier de Guélilé. Celui-ci fait suite à la directive émise par le ministère de la santé, relative  à l’ouverture des points d’entrée du pays. Il a été organisé et animé par des professionnels aux soins de santé  de l’Institut National de la Santé Publique de Djibouti (INSPD).

La cérémonie de lancement de cet atelier a vu la présence du préfet-adjoint, Mohamed Houmed Abass. Il a annoncé l’importance d’un tel événement pour sauvegarder la santé de la population de la région et de l’ensemble du pays. Il a mis en exergue dans sa prise de parole que prévenir vaut mieux que guérir. 

                                                                                        

En premier lieu, les activités de cet atelier ont débuté par un rappel historique épidémiologique des pandémies que le monde a connu au cours des siècles passés et du diagnostique et prise en charge de la  COVID 19 à Djibouti. Le règlement sanitaire international et les conventions à caractère mondiale qui le stipule ont été présentés  aux participants. Ses objectifs et les obligations induites pour les pays signataires et pour les acteurs concernés les ont été également. La réouverture des frontières s’accompagnera par une adaptation des mesures de travail et un contrôle strict des recommandations d’hygiène et de distanciation sociale.

Notons que les mesures d’hygiènes et sanitaires imposées par la COVID 19 resteront d’actualité dans les postes frontaliers tant que les transmissions communautaires sont dénoncées dans les différents pays du monde.  

A cet effet  et en vue de cette réouverture rentrée en vigueur depuis le 17 juillet dernier et dans l’optique de préparer les postes frontaliers à la sécurisation de la circulation des hommes et des marchandises.  Le ministère de la santé publique a organisé une formation sur les mesures de prévention et de contrôle des infections (IPC) et le respect du règlement sanitaire international 2005 relatifs aux points d’entrées frontaliers.  Cet atelier vise à former les agents des policiers, des douaniers, des membres des FAD  stationnés aux postes frontaliers et le personnel de santé des centres de quarantaine érigés sur place.  Il a bénéficié de l’appui technique et financier de l’Organisation Internationale des Migrants (OIM). Cette organisation onusienne a également offert aux agents en poste aux points frontaliers toute une panoplie de matériel de protection contre le coronavirus.

Rappelons que le coronavirus étant une maladie mortelle qui se transmet par le contact direct ou par les gouttelettes entre des personnes en contact.  Il est primordial de promouvoir l’hygiène et la surveillance des surfaces fréquemment utilisées par les voyageurs et les agents de première ligne.

Et naturellement, les points d’entrées constituent des lieux d’affluence des voyageurs, transporteurs et autres personnels des agences frontalières. D’après les modes de contamination du coronavirus ceux-ci nécessitent une vigilance accrue des autorités aux frontières.

Au deuxième jour de cette formation, les participants ont effectué des exercices de simulation de l’accueil des passagers, de leurs  bagages et des autres marchandises de passage à la frontière de Guélilé. Les membres de l’Institut National de la Santé Publique de Djibouti  (INSPD) ont veillé à ce que les agents frontaliers respectent scrupuleusement les procédures du règlement sanitaire international. Il s’agit précisément de l’adoption des gestes  barrières  comme le port de masque, le lavage régulier des mains à la solution hydro alcoolique et le respect de la distanciation sociale.

A l’issue de cette formation, les agents de première ligne prendront conscience de l’importance de l’hygiène et d’adapter leurs conditions et moyens de travail aux mesures recommandées face à ce fameux virus qui malmène le monde entier à leur poste d’entrée frontalier. En plus, ils ont appelés à adopter les principes du Règlement Sanitaire International (RSI).

A.L.I