Le principal atout du journaliste pour sa notoriété n’est que le résultat de son produit. Mohamed Igueh Nour fait partie de cet ensemble.

À titre d’essai, Mohamed Igueh, avant de devenir caméraman, est admis dans plusieurs postes tels que le service chargé de l’entretien. Une autre fois, il est proposé comme standardiste téléphonique de la RTD. Ensuite, il est affecté au poste de « Flashman » utilisant un dispositif d’appareil d’éclairage.  

Caméraman à la Radio Télévision de Djibouti, il fait ses premiers pas dans cette activité professionnelle dès l’année 1983.  Ses connaissances et aptitudes, il l’acquiert grâce à sa persévérance et à l’appui  et encouragement des hommes qui ont de l’ancienneté à la RTD. En ces hommes, il nomme  Ibrahim Abdillahi Liban, Gaffar Mokhtar, Ibrahim Sy Omar et Mohamed Farah. Pour la télévision, le cadreur ou la cadreuse (ou cameraman) est responsable du cadrage de l’image et de l’harmonie des mouvements de l’appareil de prise de vues.

Mohamed Igueh Nour a une vive inclination pour le métier de cameraman. Depuis qu’il pratique cette profession, il n’arrête pas de s’améliorer.  Son premier reportage comme cameraman. Il l’exécute pour la première fois en 1990. Un compte-rendu filmé sur la lutte contre la soif qui a eu lieu à Wadi dans la région d’Obock.  

Le cameraman a eu la chance de tourner  le premier sommet de l’IGAD à Djibouti en 1986. Il se rappelle en outre d’un reportage qu’il a produit sur l’armée française à Baydaba en Somalie lors de l’ONUSOM en 1993. L’opération des nations unies en somalie, est l’une des opérations des nations unies visant à faciliter et sécuriser l’apport de l’aide humanitaire à ce pays en déclin ainsi qu’à surveiller la mise en œuvre du cessez-le-feu de la guerre civile somalienne.

Se rendant maître dans sa fonction de cameraman de la télévision, il atteint la plénitude et s’améliore afin de compléter son savoir. Il ne cesse de progresser. Mohamed Igueh va quitter Djibouti pour une période déterminée, pour se perfectionner avec 3 de ses collègues de la RTD en Ile Maurice. Il s’agit de Hasna Maki qui va être initié au métier, Mohamed  Aden alias « Hito » au métier du son ainsi que Fatouma  Mahamoud  à la fonction de moniteur et lui-même comme cameraman.

Les enquêtes  sur le terrain national et les déplacements à l’extérieur du pays avec le cortège du président surviennent couramment. « Le succès est la somme de petits efforts, répétés jour après jour », nous assure-il avec enthousiasme.

Après une quarantaine d’années d’un travail long, soutenu et parfois difficile, Mohamed Igueh ne désarme pas et continue à demeurer résolu pour ainsi s’attacher avec ténacité à son travail de caméraman jusqu’à la fin. Rappelons que Mohamed est toujours en service à la RTD comme cameraman.                                                                                                                                                         

Djibril Abdi Ali