Elle a pour nom Mariam Bouha Kamil. Sa fonction de rédactrice en chef à la RTD (Radio Télévision de Djibouti) la rend enchanté et  répond à son attente. Aussi, la journaliste a ciblé un jour le succès au sein de cette grande institution qu’est la RTD. En effet, la Radio Télévision de Djibouti est une entreprise dont  l’ampleur matérielle et humaine est considérable.

En son sein, sont en activité tant des professionnels qui mettent à jour toutes les informations du pays et ceux du monde. La concurrence est rude et se faire un nom dans cette profession de journaliste n’est pas chose aisée.  Toutefois,  l’appétit de réussite de la jeune recrue est ostensible. Pour ses premiers pas en 2003 dans sa carrière de journaliste, Mariam Bouha a la charge d’animer les émissions à la radio dans la « section afare». Son sérieux dans le service et le fait d’être toujours présente là où elle est censée être, Mariam est remarquée dans la foule des journalistes par les responsables de la «RTD ». 

Et dès l’année 2006, la journaliste est affectée à un poste mieux adapté aux besoins des tâches à la Radio Télévision de Djibouti d’où elle a le rôle de présentatrice à la section afare. Mariam n’arrête pas de gagner en valeur et en 2014 elle évolue vers le poste de Chef de service-adjointe à la chaine 3.

En 2016, elle est rédactrice en chef et œuvre parallèlement dans la diffusion des émissions au téléviseur et à la radio. Pour Mariam Bouha, la motivation et la force morale face aux difficultés sont nécessaires pour  l’individu dont la profession est d’informer le public à la radio, à la télévision ou dans un journal. La journaliste narre avec élégance ce que sa mémoire conserve du passé durant sa carrière. « Esreen Gadité » est une de ses premières émissions à la radio. Cette émission d’Eseeren Gadité est une émission de dédicace dans laquelle la population établie dans la République de Djibouti et ceux qui résident en des lieux plus éloignés ont prêté leurs oreilles. 

En effet “Esreen Gadité» est une émission qui  a fait effet par sa force d’attraction immense.  En 2012 Mariam fait naître une autre émission nommée « Fanikee Dabana». Dans cette émission la journaliste reçoit sans discontinuité un nombre considérable d’interprètes d’œuvres (musicales, théâtrales etc.) et des créateurs d’œuvres d’art.  « Fanikee Dabana » a permis d’informer d’une façon plus profonde le public djiboutien sur les artistes de sa patrie et parfois sur les artistes de la région. La journaliste n’oublie pas non plus  son autre émission Cunta Cayn Badana qu’elle a l’habitude de tourner avec l’équipe mobile de la RTD. Cette émission s’est déroulée dans la salle de l’école de cuisine de l’UNFD (Union Nationale de Femmes de Djibouti). Une salle où sont installés des appareils de cuisine de haute gamme, composé des fours et des plaques de cuisine.  «  Cunta Cayn Badana » a séduit spécifiquement  les mères et jeunes filles du pays. Parmi les émissions de Mariam, on pourrait également  citer l’émission «Femme et Développement » élaborée pour encourager les dames et les filles de Djibouti et ainsi faire apparaître l’essor et l’évolution  de la gente féminine.

Dans l’émission « Femme et Développement », il est également question de exposer les perspectives d’action et d’avenir de la femme. Ainsi les femmes à travers cette transmission, ont pu trouver de nombreuses déterminations et idées face aux obstacles qui se présentent face à elles concernant la vie de tous les jours.

Rappelons que récemment Mariam a obtenu un prix national des médias organisé par l’Union de la Presse Francophone de Djibouti. Mariam Bouha Kamil reçoit des mains des organisateurs un P.C portable, un téléphone mobile et un billet aller-retour pour Addis-Abeba capitale d’Ethiopie. Journaliste de carrière, Mariam Bouha Kamil assure  que ce concours proposé par l’Union de la Presse Francophone de Djibouti  a permis aux journalistes de mieux percevoir la qualité du métier qu’ils pratiquent.

Djibril Abdi Ali