Arnaud Guillois est un homme pressé. En un mois et demi, il a déjà fait le tour des cabinets ministériels, mais aussi des cercles économiques et culturels ainsi que du corps diplomatique. Il a d’ores et déjà pris langue avec les acteurs politiques, économiques et culturels du pays. Son agenda est à l’image de sa carrière de diplomate. Vingt ans déjà qu’il œuvre dans les arcanes du Quai d’Orsay mais aussi dans les cabinets ministériels.

Russophone, grâce à ses parents qui lui y ont donné gout très tôt dans sa vie, il intègre à 23 ans la diplomatie française, via le concours d’Orient. Puis, sa carrière de diplomate se passe entre des postes en administration centrale, au Quai d’Orsay, à Paris, et dans les ambassades à l’étranger. D’abord rédacteur, il s’occupe des pays de l’Ex URSS : l’Arménie, l’Azerbaïdjan et la Géorgie durant près de trois ans. Puis, à Moscou, il suit et analyse la politique étrangère russe. Il est ensuite propulsé conseiller diplomatique dans des cabinets ministériels, dont notamment le secrétaire d’Etat aux affaires étrangères, M. Muselier, qui est aujourd’hui président de la région Provence Alpe Côtes d’Azur (PACA) et l’ancien premier ministre François Fillon, durant la deuxième moitié de la présidence de Nicolas Sarkozy.

Avant de prendre ses fonctions d’ambassadeur à Djibouti, il est chargé des affaires du Conseil de Sécurité au Quai d’Orsay, plus précisément à la Direction générale des affaires politiques et de sécurité.

Plus tard, entre 2012 à 2015, il est conseiller de presse et porte-parole de l’ambassade de France aux USA à Washington, le plus important service de presse à l’étranger avec une vingtaine de collaborateurs qui doivent relayer ce que fait la France à travers son ambassade dans toute la presse américaine.

Etre en poste pour la première fois sur le sol africain et en particulier à Djibouti est un graal pour lui car « Djibouti, en plus de son histoire forte et ancienne avec la France, est l’un des points stratégiques en Afrique et l’une des clés pour comprendre le continent», dit-il.

MAS