L’homme n’est pas un homme de lettres mais plutôt un homme d’action, bourré d’enthousiasme. Une fois un projet en tête, les difficultés ne le rebutent pas et, contre vents et marées, il fera tout pour le concrétiser.

Légionnaire à la retraite, c’est un globe-trotter à la manière des militaires. C’est un homme d’action, direct, chez lui pas de paroles inutiles mais avant tout des actes concrets. Dès qu’il a un projet en tête, les difficultés ne le rebutent pas et c’est contre vents et marées qu’il fera tout ce qui est nécessaire pour le concrétiser.

Sa fiche signalétique est la suivante :

Nom : Ali LIAQUAT

Né au Pakistan il y a 63 ans

Nationalité : citoyen du monde.

Profession : engagé à la légion étrangère à 20 ans, une de ses premières affectations est la 13ème DBLE, affecté à 22 ans à Arta.

Signe distinctif : de grande taille, les yeux rieurs et le regard curieux, la coupe de cheveux réglementaire, passant de la tenue de baroudeur au costume cravate sans problèmes.

Son âge, il ne le fait pas et son passé de sportif de haut niveau l’a aidé à conserver la forme. Bien que vivant une partie de l’année en Europe, l’homme est toujours resté attaché à Djibouti où il vient régulièrement se ressourcer. Ali est incontestablement djiboutien de cœur et reste lié à notre pays. Beaucoup de choses l’attachent à Djibouti :” la plus grande partie de ma vie, je l’ai passée à Djibouti et encore maintenant » vous dit-il simplement et avec pudeur. Il a des liens familiaux avec Djibouti car il a des enfants et des petits enfants djiboutiens. D’ailleurs, il a ouvert la Maison des Randonneurs à Arta ouverte à tous les amoureux de la nature, du sport et de l’aventure.

Depuis qu’il est retraité en 1995, il a monté d’innombrables projets ; citons-en quelques-uns : la marche de la paix à Arta, de multiples raids dont les 4 raids de l’IGADD. Ali est aussi un des précurseurs du char à voile, au grand Barra. Son ambition : organiser les championnats du monde de chars à voile à Djibouti. Ali, c’est aussi un randonneur infatigable ; au fil des années, il a sillonné toutes les régions du pays, du Nord au Sud, pistes et routes, chemins de traverse ou à escalader, il aime vous les faire découvrir. Modestement il vous dira qu’il y a toujours à découvrir. Parti en randonnée avec lui de Chebelley à Holl-Holl, nous lui demandons :

« – Quel message veux-tu passer aux djiboutiens, en particulier à l’adresse des jeunes ? »

Immédiatement, sa réponse fuse, Je leur dirais « : sortez de chez vous ! Donnez-vous la peine de visiter et de connaître votre pays car vous avez des paysages magnifiques, uniques au monde ! Vous avez des montagnes, la mer et le désert !”

Et il nous égrène la liste des sites qui méritent d’être visités : le Lac Abhé avec ses cheminées, le Lac Assal, le Mont Garbi (1695 mètres d’altitude) à escalader, la forêt millénaire du Day, Bankoualé, l’archipel des Sept Frères, la baie de Ras-Syan, les mangroves de Khor-Angar, de Godoria, les iles Moucha et Maskali avec leurs magnifiques plages de sables blanc.

En un mot M. Ali Liaquat est passionné et de cette passion, il fait naitre des projets, fidèle à ses principes et la foi chevillée au corps ! Et beaucoup de nos compatriotes pourrait s’inspirer de son enthousiasme et de sa joie de vivre ; une joie de vivre contagieuse.

MOHAMED ADEN