La vision politique du Président de la République, Ismaïl Omar Guelleh, est de « construire une société plus juste et solidaire ». Plus qu’un slogan accrocheur, l’idéal républicain donne un sens au programme national de solidarité famille (PNSF). Ce projet phare du ministère des Affaires sociales et des Solidarités (MASS) a pour objectifs d’accompagner et de soutenir les familles démunies face aux aléas de la vie. Qu’il s’agisse de la perte de revenu ou la disparition des moyens de subsistance en cas de décès, maladie, sécheresse.
La refondation du capital humain est l’alpha et l’oméga de toute politique de protection sociale. La nôtre est conforme au principe universel de ce concept. Le programme national de solidarité famille ou PNSF de son abréviation française en est la traduction concrète sur le terrain.
Lancé en 2016 par le Président de la République, le projet est mis en œuvre par le ministère des Affaires sociales et des Solidarités(MASS). Il est porteur de solutions adaptées aux affres de la précarité auxquelles sont confrontées les franges vulnérables de la population djiboutienne. Qu’elles vivent dans la capitale ou les régions de l’intérieur.
Pour les néophytes, les raisons d’être du PNSF sont de faciliter l’insertion sociale et économique des personnes et ménages pauvres, de lever les barrières susceptibles d’entraver la mise en place d’un cadre de développement cohérent, efficace et harmonieux. En cela, il rejoint l’esprit de la vision politique du Président de la République qui est de « construire une société plus juste et solidaire ».
Plus qu’un slogan accrocheur, l’idéal républicain donne un sens au programme national de solidarité famille. Les objectifs de ce projet phare du MASS sont d’accompagner et de soutenir les familles démunies face aux aléas de la vie. Qu’il s’agisse de la perte de revenu ou la disparition des moyens de subsistance en cas de décès, maladie, sécheresse.
Financé entièrement sur fonds propres du gouvernement djiboutiens, le PNSF cible actuellement 3362 ménages, soit environ 17 482 individus, qui sont repartis dans les cinq régions de l’intérieur. Chacun de ces foyers bénéficie d’un transfert monétaire de 30.000 FDJ par trimestre.
Loin de se contenter de tels acquis sociaux, le département ministériel des affaires sociales et des solidarités ambitionne de quintupler le nombre de bénéficiaires, soit 16.000 ménages ou un total de 83 200 individus, à moyen terme.
En attendant, les transferts monétaires viennent soutenir directement le pouvoir d’achat des familles éligibles au programme national de solidarité famille. Lesquelles ont la possibilité d’utiliser au mieux les enveloppes trimestrielles de 30.000 FDJ en fonction de la couverture des leurs besoins pressants. Pour ce faire, rien n’est laissé au hasard. Le MASS organise ici et là des causeries de proximité au cours desquelles ses équipes de sensibilisateurs et celles d’institutions partenaires ont du responsabiliser les récipiendaires des transferts monétaires à cet effet.
Complémentaire est la seconde composante du PNSF qui comprend des mesures d’accompagnement dans les domaines de la nutrition, la santé maternelle et infantile, l’éducation des enfants, et du développement des opportunités. L’Union nationale des femmes djiboutiennes(UNFD), chargée de sa mise en œuvre, s’appuie sur ses relais communautaires. Tels les comités de gestion communautaire(CGC) qui sont composés de leaders et d’acteurs, dotés d’une grande expérience dans la gestion de la vie communautaire.
Dans les localités dépourvues de CGC, l’UNFD mobilise ses adhérentes sur la base du volontariat. Ces bénévoles sont issues des rangs d’associations féminines locales. Elles sont appelées à endosser les différents habits de facilitatrices, superviseuses, et mères conseillères afin de promouvoir les bonnes pratiques sanitaires, nutritives, éducatives, et socioéconomiques en milieu rural. Autant de rôles, joués par les agents de proximité de l’UNFD, qui nous confortent en une conviction. Celle que la remise des sommes d’argent n’améliore pas forcement les conditions de vie des ménages éligibles au PNSF. Encore faut-il leur transmettre les connaissances essentielles pour qu’ils prennent en main leur destinée.
Le troisième volet et non des moindres du projet concerne le suivi-évaluation de l’impact des transferts monétaires et mesures d’accompagnement sur le quotidien des foyers ciblés. La transparence est de mise en la matière. Elle tient au livret que chaque famille en situation de réelle vulnérabilité a reçu au début du projet. La présentation de ce précieux sésame est obligatoire aux guichets des trésoreries régionales où les ménages détenteurs perçoivent les transferts monétaires au terme de chaque trimestre. Et ce conformément au protocole d’accord qui lie le ministère des Affaires sociales et des Solidarités et le ministère du Budget.
Au-delà des impératifs de bonne gouvernance, les transferts monétaires constituent une stimulation de la demande locale, propice elle-même au boom des marchés d’approvisionnement en produits de la place, et par ricochet au renforcement de la résilience des communautés aux chocs exogènes, et donc au recul significatif de la pauvreté extrême.
Dans ces conditions réunies, le PNSF est un levier de justice sociale, censé contribuer au maintien d’une croissance économique inclusive.
Source : MASS