Suite aux précipitations intenses de ces derniers jours qui ont engendré des graves inondations dans la ville de Djibouti, le ministre de l’Intérieur, Moumin Ahmed Cheikh, a réuni l’ensemble des membres de l’état-major du plan d’organisation des secours appelé Plan ORSEC.

Etaient présents à cette réunion en plus du ministre de l’Intérieur, le ministre de la Communication, chargé Postes et des Télécommunications, Radwan Abdillahi Bahdon, le secrétaire d’Etat à la Décentralisation, Hamadou Mohamed Aramis, le préfet de la ville de Djibouti, Osman Bileh Guirreh, la maire de la capitale, Fatouma Awaleh Osman, le secrétaire exécutif de la gestion des risques de catastrophe,  Ahmed Mohamed Madar, le directeur de la protection civile, le colonel Mahamoud Moussa, le directeur de l’ONEAD,  Mohamed Fouad,  le directeur de la RTD, Mahamoud Souleiman Hared, le représentant des FAD, le colonel  Mohamed Wais, le représentant des gardes-côtes, le commandant Adaweh Mohamed Adaweh. 

Le ministre de l’Intérieur a pris la parole pour déclarer le déclenchement du plan ORSEC le 22 novembre 2019. Il a mis en exergue que tous les moyens humains et matériels disponibles de l’Etat sont mobilisés pour faire face à cette catastrophe. Aussi, il a  procédé à la répartition des missions et des tâches aux différents corps de forces nationales et aux institutions publiques concernées.

Ainsi, la ville de Djibouti est répartie en 4 zones.

Ø 1er Zone : Balbala, cette zone est sous la responsabilité de la Police Nationale qui est chargée de porter assistance et secours à la population de Balbala,

Ø 2ème Zone : le 3ème arrondissement, les Gardes Côtes sont chargés d’aider la population,

Ø  3ème Zone : il s’agit du 2ème arrondissement sous le commandant des Forces Armées Djiboutiennes pour apporter assistance à la population de cette zone,

Ø 4ème et dernière Zone : le 1er arrondissement, c’est la Gendarmerie qui est désignée pour apporter assistance à la population.Les postes de commandement opérationnel seront installés à proximité des différents sites retenus.

Successivement, plusieurs autres réunions ont eu lieu, dans les journées du vendredi 22 novembre et du samedi 23 novembre 2019, entre les membres de la cellule de crise, avec les forces armées étrangères installées à Djibouti et avec les représentants des partenaires au développement.

Il a été question de faire un appel auprès de ces partenaires afin d’apporter une assistance aux différentes opérations d’évacuations des eaux pluviales et des personnes sinistrées, menées par les équipes de la préfecture, la mairie et les différents corps de forces nationales.

En outre, le dispositif mis en place par le gouvernement semble dépassé par les conséquences de ces graves inondations, c’est pourquoi, l’appui des différentes forces armées étrangères stationnées à Djibouti et des partenaires au développement est nécessaire afin de réduire l’impact de ces événements.

En réponse à l’appel lancé par le ministre de l’Intérieur, les forces armées françaises et chinoises installées à Djibouti ont mis en place des équipes d’interventions pour le pompage des eaux dans certaines zones des villes très impactées par les inondations.

Les partenaires au développement à savoir : le HCR, le PAM, l’OIM et l’UNICEF se sont pressés à leur tour d’apporter leurs contributions à cet élan de solidarité face aux sinistrés des inondations en mettant à disposition des équipements tel que des motopompes, des kits d’hygiènes mais aussi des vivres pour les personnes évacuées dans les écoles et les CDC de certaines quartiers de la ville de Djibouti.