Dans le cadre de la mise en œuvre du projet ‘‘Participation de la Société Civile à la Gouvernance et au Développement Local’’, financé par l’Union Européenne et l’Association Internationale des Maires Francophones (AIMF), l’Association Nationale des Collectivités Locales de Djibouti (ANCLD) en collaboration avec le ministère délégué chargé de la décentralisation (MDCD) et le ministère de l’intérieur, a réuni le dimanche après midi passé au Palais du Peuple, le comité de pilotage dudit projet. L’occasion a été pour l’ANCLD, principale institution organisatrice de cette première rencontre de faire le point sur le rôle et le fonctionnement de ce comité mais de définir également ses membres.

Le président de l’Association Nationale des Collectivités Locales de Djibouti également président du conseil régional de Tadjourah, Omar Houssein Omar a dirigé le dimanche après-midi du 19 mars dernier, les travaux de la première réunion du comité de pilotage du projet ‘‘Participation de la Société Civile à la Gouvernance et au Développement Local’’.

L’événement qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet financé par l’Union européenne et l’Association Internationale des Maires Francophone (AIMF) a réuni dans une salle au palais du peuple d’un côté les membres de l’exécutif et les cadres de l’Association Nationale des Collectivités Locales de Djibouti (ANCLD), dont le secrétaire permanent Ali Rouffa Aden, et l’assistant technique dépêché auprès de l’ANCLD par l’AIMF, Flavien Sassé ; et de l’autre les responsables des associations de Djibouti-ville et des régions de l’intérieur dont les projets ont été retenus.

Dans son mot d’ouverture à cette première rencontre du comité de pilotage, le chef de l’ANCLD, M. Omar Houssein Omar a mis l’accent sur l’importance de ce projet qui selon lui vise d’une part à renforcer les capacités des organisations de la société civile en vue de les préparer à participer significativement aux processus locaux de prise de décision et de l’autre à capitaliser les expériences acquises dans le domaine de l’exercice du pouvoir local. «Ce projet d’un budget global de

1 572 500 EUR, financé par l’Union Européenne à hauteur de  90 % et 10 % par l’AIMF  se décline en trois composantes : Le renforcement des capacités institutionnelles et de plaidoyer de l’ANCLD, le renforcement des capacités des organisations de la société civile et la réalisation de projets concret de développement local par les organisations de la société civile de Djibouti» a déclaré le président de l’ANCLD, M. Omar Houssein.

L’assistant technique de l’ANCLD M. Sassé Flavien qui l’a suivi, a d’emblée rappelé le rôle, la responsabilité et le fonctionnement du comité de pilotage. «Le comité de pilotage assure la supervision de l’action. Il est responsable des décisions relatives à l’orientation du projet. A ce titre, il assure l’orientation et le suivi. De manière spécifique, sa mission consiste à construire un consensus autour des stratégies et résultats prévus du projet» a-t-il indiqué avant de préciser que le suivi interne est assuré par l’équipe de gestion du projet. «Cette équipe veillera aux risques et informera, le comité de pilotage en amont pour la prise de mesures préventives ou correctrices» a-t-il insisté.

S’adressant aux représentants des associations retenues dans le cadre de ce projet de développement local, le secrétaire général de l’ANCLD, qui n’est autre que le président du conseil régional d’Ali Sabieh, Charmaké Hassan Allaleh a exhorté les représentants des associations de la société civile, de faire preuve de sérieux pour que ce projet réussisse. «Il faut qu’on soit irréprochable. Si le projet est à l’échec, nous nous sommes tous associés et les partenaires ne feront plus confiance en nous.  Nous voulons que ce projet soit renouvelé et qu’il atteigne une population plus large» a-t-il martelé avec insistance.  

«C’est en effet avec ces petits projets qu’on arrivera à charger l’image environnementale de nos communes et nos régions» a ajouté le président de la commune de Boulaos, Abdoulkader Iman Aden, également vice-président de l’ANCLD. 

Pour Mohamed Hassan Siad, alors président de la commune de Balbala, ce projet  coïncide, avec le début de leur mandat, «c’est donc un atout pour les collectivités territoriales» a-t-il dit aux jeunes. Concernant le projet de l’association retenue pour sa commune dans le cadre de ce projet, «Il répond à l’objectif de notre mandat qui est de zéro déchet» a-t-il déclaré en substance.

Il est à noter que les associations PARI de Tadjourah, OUBOUKY  d’Obock, l’APTEPA des pêcheurs d’Arta, le groupement des associations agricole d’Assamo et celle de lutte contre la pauvreté et l’illettrisme de Dasbiyo, l’Éveil d’Okar, la G5 Kartileh du quartier 7 bis dans la commune de Boulaos, celle des pré-collecteurs des déchets NADIF de Balbala, figurent parmi les associations retenues dans le cadre de la mise en œuvre du projet «Participation de la société civile à la gouvernance et au développement local à Djibouti» dont la durée est de 36 mois.

A l’issue des différentes interventions, les participants ont procédé à l’élection du président du comité de pilotage, qui a permis au président du conseil régional d’Ali Sabieh Charmaké Hassan Allaleh, de tenir les rênes du comité de pilotage de ce projet pour la période de 36 mois prévue pour sa mise en œuvre. 

Rachid Bayleh