Une mission de la Fondation Diwan Zakat du ministère des affaires musulmans, de la culture et des biens waqafs s’est rendue dans la matinée de dimanche dernier dans la ville d’Ali-Sabieh, chef-lieu de la région éponyme

Le but de son déplacement étant la distribution de la troisième tranche trimestrielle de la Zakat 2020.

Quelques quatre vingt bénéficiaires composés des orphelins et des personnes âgées sans ressources ont reçu chacun une enveloppe renfermant la somme de quinze mille de nos francs.

La distribution de cette tranche trimestrielle de la Zakat a eu lieu au bureau de la direction régionale du ministère des affaires musulmans, de la culture et des biens waqafs sis dans les locaux du siège du conseil régional.

Pour rappel, sachant que la Zakat qui constitue l’un des 5 piliers de l’Islam ALLAH fait obligation aux membres possédants de la communauté musulmane de prélever une part déterminée sur leurs annuels pour en faire don aux plus nécessiteux des membres de ladite communauté.

Le fondement essentiel de cette obligation est de l’avis unanime des savants musulmans de toute époque, de réduire sinon d’éradiquer la pauvreté au sien de la communauté (UMMA).

Les membres de la communauté musulmane de Djibouti n’ont pas échappé à cet anéantissement des objectifs de la Zakat. A cet effet, notons que la Diwan al-Zakat est une organisation créée en 2004 par le chef de l’Etat. Elle est un établissement public à caractère social, rattaché au ministère des Affaires Musulmanes, de la Culture, et des Biens waqfs.

La fondation Diwan Al Zakat est non seulement chargée de la collecte et de la distribution des revenus de la zakat conformément aux préceptes du droit islamique, ainsi que de sensibiliser la population sur l’importance de la zakat, un des cinq piliers de l’Islam.

A Ali-Sabieh, les bénéficiaires ont qualifié la remise de cette somme de la Zakat comme une bouffée d’oxygène financièrement.

Cette fois-ci, elle coïncide avec la période de la rentrée scolaire qui signifie des dépenses supplémentaires pour toutes les familles ayant des enfants scolarisés. Le soutien financier ou matériel apporté au pauvre et surtout aux orphelins dépourvus de tout soutien doit être une obligation morale et religieuse à respecter scrupuleusement.

ALI LADIEH