La lutte contre les risques de propagation du paludisme était à l’ordre du jour de la réunion que l’Institut national de santé publique de Djibouti (INSPD) a tenue dans ses locaux. La séance de travail était consacrée au plan de la riposte nationale contre le paludisme.

Regroupant les cadres du département de la santé et l’ensemble des acteurs concernés, cette réunion sur le plan de riposte intervient à la suite de la recrudescence des cas de paludisme diagnostiqués au niveau des différentes structures sanitaires en raison de la saison fraiche propice à la prolifération des moustiques. Et pour faire face à cette flambée saisonnière, le ministère de la Santé prévoit de mettre en œuvre un vaste plan de riposte multiforme combinant des activités de destructions de gites larvaires, des actions de pulvérisations spatiales et intra-domiciliaires ou encore la distribution des moustiquaires imprégnées MILDA. Parallèlement à ces actions préventives, des séances de sensibilisation seront également menées au niveau des zones réputées à risque pour impliquer les communautés dans la capitale. Bien que ne déplorant aucun cas de décès lié au paludisme depuis plusieurs années, il est fortement recommandé à la population de se faire consulter dès l’apparition des premiers signes symptomatiques dans les centres de santé les plus proches.

Ainsi, tous les hôpitaux et les laboratoires sont fin prêts pour répondre efficacement aux besoins des protocoles thérapeutiques quant au traitement de tous les cas de paludisme.

A ce sujet, le médecin-chef du service d’infectiologie de l’hôpital Peltier, Dr Miad, a déclaré que tous les médicaments et autres produits de santé antipaludéens ainsi que les réactifs étaient suffisamment disponibles dans toutes les structures de santé du pays.