ministère du travail chargé de la formalisation et de la protection sociale en collaboration avec le conseil national de la société civile de Djibouti (CNSCD) et l’Union Générale des Travailleurs djiboutiens (UGTD) a réuni le dimanche 26 décembre dernier au palais du peuple, les secrétaires généraux des organisations de bases des travailleurs du pays pour partager avec eux, le pacte de confiance nationale pour l’emploi qui constitue selon ses initiateurs, un cadre de référence pour répondre aux défis liés dans le domaine de l’emploi et du travail.

Pour concrétiser les engagements pris lors du forum de l’emploi, ceux de créer d’ici 2024, quelque 9700 emplois et atteindre ainsi le seuil de 10% de chômage en 2035, le ministère du travail chargé de la formalisation et de la protection sociale s’est doté d’un nouveau plan stratégique intitulé «Pacte de Confiance National pour l’Emploi»,  qui lui permettrait de répondre aux enjeux et défis qui se posent dans le domaine de l’emploi et du travail sous nos cieux.

Après une table ronde le 15 décembre 2021, pour présenter aux institutions donatrices et autres partenaires au développement, les atouts et les domaines d’intervention prioritaires, ce fut le tour de partager le pacte de confiance national pour l’emploi avec les acteurs du monde du travail et la société civile.

C’est du moins le sens de l’atelier organisé le dimanche matin dernier au palais du peuple.

Présidé par le ministre du travail chargé de la formalisation et de la protection sociale, Isman Ibrahim Robleh, l’évènement a réuni sur place, le président de la conseil national de la société civile de Djibouti, Mohamed Abdi Guedi, le secrétaire général du syndicat des travailleurs djiboutiens, Saïd Yonis Waberi, les cadres du ministère du travail dont le secrétaire, Abdallah Ali Mohamed, sa collègue directrice du travail, Ikran Awaleh Farah, le directeur général du l’INAP, Charmarké Idriss Ali et les secrétaires généraux des organisations de bases des travailleurs du pays.

Le secrétaire exécutif chargé de la Réforme de l’Administration, Mohamed Awaleh Dirir, le directeur général de l’ANEFIP, Mahamoud Omar Guelleh, l’inspecteur général du travail et des lois sociales, Abdi Farah Idleh ainsi que plusieurs cadre du MTFPS étaient également dans la salle pour assister à cet événement.

Pour concrétiser les engagements pris lors du forum de l’emploi, ce de créer d’ici 2024, quelque 9700 emplois et atteindre ainsi le seuil de 10% de chômage en 2035, le ministère du travail chargé de la formalisation et de la protection sociale s’est doté d’un nouveau plan stratégique intitulé «Pacte de Confiance National pour l’Emploi»,  qui lui permettrait de répondre aux enjeux et défis qui se posent dans le domaine de l’emploi et du travail sous nos cieux. Après une table ronde le 15 décembre 2021, pour présenter aux institutions donatrices et autres partenaires au développement, les atouts et les domaines d’intervention prioritaires, ce fut le tour de partager le pacte de confiance national pour l’emploi avec les acteurs du monde du travail et la société civile.

C’est du moins le sens de l’atelier organisé le dimanche matin dernier au palais du peuple.

Présidé par le ministre du travail chargé de la formalisation et de la protection sociale, Isman Ibrahim Robleh, l’évènement a réuni sur place, le président du conseil national de la société civile de Djibouti, Mohamed Abdi Guedi, le secrétaire général du syndicat des travailleurs djiboutiens, Saïd Yonis Waberi, les cadres du ministère du travail dont le secrétaire général, Abdallah Ali Mohamed, sa collègue directrice du travail, Ikran Awaleh Farah, le directeur général du l’INAP, Charmarké Idriss Ali et les secrétaires généraux des organisations de bases des travailleurs du pays.

Le secrétaire exécutif chargé de la Réforme de l’Administration, Mohamed Awaleh Dirir, le directeur général de l’ANEFIP, Mahamoud Omar Guelleh, l’inspecteur général du travail et des lois sociales, Abdi Farah Idleh ainsi que plusieurs cadre du MTFPS étaient également dans la salle pour assister à cet événement.

Au cours de la cérémonie inaugurale de cet atelier, le président du conseil national de la société civile, Mohamed Abdi Guedi, a dans son allocution, déclaré que son organisation «qui a participé activement au forum national sur l’emploi et qui est signataire de la déclaration nationale de l’emploi ne peut que soutenir le pacte de confiance national »

«Les initiatives visant à réduire la pauvreté et promouvoir le progrès social, constituent un changement de paradigme louable dans les démarches permettant aux demandeurs d’emploi leur entrée dans la vie professionnelle » a-t-il souligné.

Pour le secrétaire général de l’Union générale des travailleurs djiboutiens, Saïd Yonis Waberi, «la création d’emplois est le seul moyen essentiel pour parvenir au développement durable».

«Les Emplois décents contribuant au renforcement des capacités d’adaptation aux changements socio-économiques des communautés nationales», a précisé le syndicaliste.

Pour sa part le ministre du travail, chargé de la formalisation et de la protection sociale, Isman Ibrahim Robleh a mis l’accent sur l’importance dudit pacte qui constitue selon lui un «outil de référence des politiques et programmes du gouvernement pour plusieurs années.»

«Il  se décline en 5 programmes majeurs pour construire l’insertion économique et professionnelle de nos jeunes, PERD, PAMT, PAIE, PIPS, PRMTDS» a précisé le ministre Isman Ibrahim avant de rappeler le rôle important dans le domaine de la communication que jouent les syndicats au sein de l’entreprise en ce qui concerne selon lui la transmission des informations sur tous les sujets relatifs au travail, aux employeurs et aux salariés.

Sur ce la parole fut donnée au directeur général de l’INAP, Charmaké Idriss Ali pour présenter aux participants les différents points du pacte de confiance nationale pour l’emploi, un document qui repose lui sur cinq axes majeurs à savoir la dynamique de l’emploi, l’introduction de nouveaux dispositifs d’accompagnement et d’insertion, la mobilisation des acteurs de l’économie et de l’emploi, l’innovation de la politique d’insertion et le renforcement du processus de fonctionnement du marché du travail pour rendre plus dynamique le dialogue social.

Rachid Bayleh

Ils ont dit…

Isman Ibrahim Robleh

Ministre du travail chargé de la formalisation et de la protection sociale

«Il est impératif d’entreprendre des mesures d’insertion professionnelle adaptées au besoin de l’économie, afin que les Djiboutiens puissent bénéficier des retombées des investissements économiques et de la croissance».

«Comme d’aucuns le savent, le gouvernement mène sous la houlette du Président de la république SEM Ismail Omar Guelleh, une politique nationale de l’emploi à la fois partenariale et appropriée. De ce fait, il est impératif d’entreprendre des solides mesures d’insertion professionnelle adaptées au besoin de l’économie, afin que les Djiboutiennes et les Djiboutiens puissent bénéficier des retombées des investissements économiques et de la croissance. L’objectif de la rencontre d’aujourd’hui consiste au partage du Pacte qui renferme les dispositifs et les mécanismes retenues collectivement visant à renforcer la dynamique d’emploi et développer des synergies avec tous les acteurs du monde du travail à Djibouti, notamment les représentants des travailleurs et à la société civile. C’est pourquoi dans l’esprit inhérent au tripartisme et conformément à notre  démocratie sociale et la réforme de notre politique de l’emploi de travail, il nous importe de le partager avec vous encore aux fins de s’approprier, d’innover l’emploi, de construire et d’agir pour une croissance fondée sur le travail décent, le plein emploi productif et le développement durable. (…) Les syndicats sont des acteurs essentiels du dialogue social entre l’État, les employeurs et les salariés. Votre contribution à l’édification d’une nation prospère est donc incontournable»

Saïd Yonis Waberi

Secrétaire général de l’UGTD

« Le credo de ce programme doit être l’engagement et la détermination de toutes les parties prenante à garantir les conditions d’un environnement favorable pour l’emploi des jeunes dans notre pays »

«Les travaux de cet atelier de partage de Pacte sont le début d’un processus de concertations et de consultations qui devraient se poursuivre au niveau du Comité, Multisectoriel de Pilotage du Pacte de Confiance (CMPP) qui sera mise en œuvre pour la concrétisation de ce programme noble pour l’avenir de nos jeunes. Toutefois, le credo de ce programme de Pacte de Confiance Nationale pour l’Emploi doit être l’engagement et la détermination de toutes les parties prenante à garantir aussi bien pour les secteurs Privés/Publics, les conditions d’un environnement favorable pour l’emploi des jeunes dans notre pays, et d’une stabilité, indispensable à la croissance des entreprises privées et Publiques fondées sur le travail décent»

Mohamed Abdi Guedi

Président du CNSCD

«Les organisations de la société civile, sont prêtes à accompagner le Ministère du Travail, dans sa quête légitime, à trouver une solution qui soit en mesure d’enrayer le fléau du chômage»

«Le pacte s’inscrit dans les initiatives visant à réduire la pauvreté et promouvoir le progrès social, constitue comme nous l’entendons un changement de paradigme louable dans les démarches permettant aux demandeurs d’emploi leur entrée dans la vie professionnelle. Depuis le lancement de la noble action sociale qu’est «l’initiative pour l’emploi», et donc de l’organisation du forum et de la foire de l’emploi qui a permis d’établir la connexion entre les jeunes demandeurs de travail et les entreprises désireuses de combler leur besoin en matière de main-d’œuvre, nous assistons et témoignons, du haut de cette tribune, qu’un nombre important de jeunes diplômés ou non ont trouvé du travail aussi bien dans le secteur public que privé et nous nous en réjouissons.

C’est pourquoi, les organisations de la société civile, sont prêtes à accompagner, autant que faire se peut, le Ministère du Travail, Chargé de la Formalisation et la Protection sociale, dans sa quête légitime, qui consiste à trouver une solution qui soit en mesure d’enrayer le fléau du chômage et de la pauvreté qui l’accompagne, et qui pour se faire, ne cesse de déployer toutes les stratégies possibles pour créer de l’emploi, et par conséquent inverser par tous les moyens nécessaires, les statistiques désolantes du chômage dans notre pays».