La 25ème session ordinaire du Conseil des ministres de la défense et de la sécurité de la Force en attente de l’Afrique de l’Est ou EASF de son acronyme anglais s’est tenue lundi 17 décembre dernier à Khartoum, au Soudan.
La République de Djibouti était représentée par son ministre de la Défense, chargé des Relations avec le Parlement, Ali Hassan Bahdon, à la tête d’une délégation nationale, forte de plusieurs personnalités civiles et militaires.
Cette importante rencontre a été officiellement ouverte par le Premier ministre de la République du Soudan, Mutaz Musa.
Lors de sa déclaration liminaire, le dirigeant soudanais a souligné que la région de l’Afrique de l’Est progressait dans la construction de ponts et la démocratie, dans sa quête d’une paix, d’une sécurité et d’une stabilité durables. « Ces efforts créeront non seulement un environnement plus propice à la promotion de ses citoyens, mais garantiront également la réalisation de leur rêve de développement et de bien-être depuis si longtemps », a-t-il affirmé.
Toutefois, le Premier ministre Mutaz Musa a félicité l’EASF pour ses efforts menés ces dernières années et tournés vers la mise en place d’une force régionale et le maintien de sa disponibilité opérationnelle. « L’EASF a besoin de tout le soutien nécessaire pour renforcer ses capacités dans différents domaines. Au cours de cette réunion, je pense que vous contribuerez énormément à l’identification de certains des domaines critiques dans lesquels l’EASF a besoin de davantage d’appui », a-t-il lancé à l’endroit des ministres de la Défense des pays membres.
De son côté, le président du Conseil des ministres de l’EASF, M. Rwamirama, ministre d’État chargé de la Défense et des Anciens combattants de la République d’Ouganda, a évoqué le caractère historique des relations entre les États membres de l’EASF qui partagent de nombreux intérêts, valeurs et objectifs communs. « Les rôles essentiels que les pays jouent sur la scène régionale et continentale font avancer la cause de l’unité de l’Afrique dans la construction de l’avenir souhaité », a-t-il mis en exergue. Quant au directeur de l’EASF, Abdillahi Omar Bouh, il a indiqué que « quatre ans après avoir atteint sa capacité opérationnelle totale (FOC), l’EASF continuait à renforcer ses forces et se concentrait davantage sur la prévention des conflits grâce à l’amélioration continue des systèmes organisationnels d’alerte précoce. Cela inclura le développement du groupe de sages pour son implication dans la médiation et la négociation. En outre, l’EASF envisage de créer un centre de coordination maritime (MCC) qui est dans sa phase initiale de formation ».
Bref, M. Bouh a exprimé son sentiment de gratitude vis-à-vis de Commission de l’Union africaine (CUA), des Amis de l’EASF et des partenaires pour leur soutien technique, logistique et financier apporté au Secrétariat de l’EASF dans la planification et la mise en œuvre de ses activités au fil des ans.