L’ONARS et le HCR ont conjointement organisé, hier matin a l’hôtel Kempinski, un atelier de formation sur la détermination du statut de refugié (DSR) destiné aux membres de la commission nationale d’éligibilité. L’atelier riche en information a été présidé par le secrétaire général du ministère de l’intérieur et président de la CNE, en présence du représentant du HCR à Djibouti, du secrétaire exécutif adjoint de l’ONARS avec la participation des membres de la commission nationale d’éligibilité pour renforcer le système d’asile et garantir le bon fonctionnement des activités de la commission. Rappelons que l’atelier représente une étape cruciale dans la mission collective d’amélioration des mécanismes de protection et de prise en charge des refugiés, notamment dans le cadre de la reprise des sessions de la commission nationales d’éligibilité.
L’ONARS et le HCR ont conjointement organisé, hier matin a l’hôtel Kempinski, un atelier de formation sur la détermination du statut de refugié(DSR) destiné aux membres de la commission nationale d’éligibilité.
L’atelier riche en information a été présidé par le secrétaire général du ministère de l’intérieur et président de la CNE, en présence du représentant du HCR à Djibouti, du secrétaire exécutif adjoint de l’ONARS avec la participation des membres de la commission nationale d’éligibilité pour renforcer le système d’asile et garantir le bon fonctionnement des activités de la commission.
Rappelons que l’atelier représente une étape cruciale dans la mission collective d’amélioration des mécanismes de protection et de prise en charge des refugiés, notamment dans le cadre de la reprise des sessions de la commission nationales d’éligibilité.
De fait la république de Djibouti a une longue tradition d’accueil et de solidarité envers les refugies et les demandeurs d’asile, un engagement qui s’est renforcé au fil des années.
Ainsi au jour d’aujourd’hui, notre pays héberge plus de 31891 refugies, principalement origine d’Ethiopie, d’Erythrée, de somalie et plus récemment, du Yémen.
« En septembre 2024, nous comptions 23 496 refugiés et 8395 demandeurs d’asile. Ces chiffres témoignent non seulement de notre capacité d’accueil, mais aussi de notre volonté de fournir protection et assistance à ceux qui fuient les conflits et la persécution » a déclare le président de la CNE M.Souleman Moumin Robleh.
En effet Djibouti a ratifié plusieurs conventions internationales, dont la convention de 1951 relative au statut de refugié et son protocole de 1967. Ces engagement obligent à garantir les droits fondamentaux des refugiés et à assurer un processus de détermination du statut qui soit juste et transparent.
Dans son discours le secrétaire exécutif adjoint de l’ONARSa déclaré qu’il s’apprête à reprendre les sessions de la commission nationale d’éligibilité pour examiner plus de 8000 dossiers de demandeur d’asile en république de Djibouti et l’atelier constitue une étape curiale dans l’engagement en faveur des droits des refugies. « Cette formation représente une excellente opportunité pour approfondir vos compétences et renforcer votre compréhension des principes et procédures liés à la détermination statut de refugié. Nous avons la responsabilité d’évaluer chaque demande avec rigueur, impartialité et respect, conformément aux normes internationales et au décret N°2017-409/PRI/MI, qui encadre les procédures relatives au statut des refugiés dans notre pays ».
Il est important de rappeler que la détermination du statut de refugié va au-delà d’un simple processus administratif. C’est une question de droits humains, de dignité et d’espoir pour ceux qui, en raison de persécutions, se voient contraints de fuir leur pays. « Nous devons garantir que chaque demandeur d’asile bénéficie d’une évaluation juste et approfondie, en ligne avec les normes internationales, y compris la convention de Genève de 1951».,a-t-il martelé
De ce fait l’ONARS joue un rôle clé dans le bon déroulement des sessions de la CNE. Ils se chargeront de préparer soigneusement les dossiers d’entretien des demandeurs d’asile, d’assurer le secrétariat de la commission et de rédiger les procès-verbaux des séances, tout en remettant les notifications aux demandeurs concernés.
« Ensemble, nous avons la capacité de permettre à des milliers de demandeurs d’asile de présenter leur dossier dans des délais raisonnables, conformément aux standards internationaux. Nous sommes conscients de l’impact significatif de notre travail sur la vie de nombreuses personnes en quête de protection et de refuge. Je suis convaincu que nous parviendrons à réduire le nombre de dossiers en attente » a conclu son propos le secrétaire exécutif adjoint de l’ONARS.
Zouhour