
Une campagne de sensibilisation axée sur l’impact négatif des réseaux sociaux, notamment les discours de haine en ligne, s’est tenue jeudi dernier dans le Centre de Développement Communautaire du quartier PK12. Ceci dans le souci de la préservation de la paix sociale et de la consolidation de l’unité nationale.

Comment se parer contre les discours de haine sur les réseaux sociaux, et son impact négatif sur la cohésion sociale ? Tel était l’objectif de la campagne de sensibilisation et d’échange de réflexion qui s’était tenue jeudi dernier au centre de Développement communautaire de PK12 situé dans le quartier périphérique de la commune de Balbala. Organisée par la Médiateur de la République avec l’appui technique du ministère de la Jeunesse et de la Culture, cette campagne a servi de creuset de réflexion sur un sujet d’actualité lequel au regard de son impact néfaste peut ébranler l’intégrité et la cohésion sociale qui prévaut dans notre pays. Et qu’il convient de se prémunir en se concertant mutuellement sur les voies et moyens d’astreindre le risque que comporte ce discours de haine quant à son impact négatif sur la cohésion sociale.
L’élan est plus louable dés lors où les discours de haine, qui font florès sur les réseaux sociaux, demeurent aujourd’hui une réalité nuisible et périlleuse qu’il importe de se prémunir afin que rien ne puisse entamer la paix sociale et le vivre ensemble des différents communautés qu’englobe ce pays.
C’est toute la portée de cette campagne de sensibilisation au cours de laquelle le Médiateur de la République, M. Moumin Ahmed Cheik, accompagné de ses principaux collaborateurs, a retroussé ses manches et ce dans le but de mieux appréhender aux auditoires présents lors de cette assise de la primauté de la thématique en question. Une initiative qui souscrit l’intérêt à tout à chacun de nous d’incarner ce rôle de pacificateur pour préserver notre havre de paix.
Réunis dans la salle des conférences du CDC de PK12, les notables, les femmes et les jeunes de ce quartier cosmopolite de la commune de Balbala ont répondu présent pour assister à cette assise grandement utile pour couper l’herbe aux propos haineux qui pullulent sur les réseaux sociaux.
De fait, par le truchement d’un diaporama projeté sur l’écran, M. Moumin Ahmed a tenu à éclairer la lanterne aux auditeurs présents sur l’envers du décor des réseaux sociaux ainsi que les mécanismes existants pour les contrecarrer. En bon conciliateur, le médiateur de la République s’est étalé d’abord à mettre en lumière sur l’historique du nombre restreint des supports médiatiques auxquels nous avions accès. En faisant le contraste que désormais avec l’avènement d’internet et par conséquent des réseaux sociaux, chacun peut se doter d’un support médiatique et suffit pour une catégorie des personnes mal intentionnées de jeter en pâture des propos haineux pour saper l’harmonie et la cohésion sociale d’un pays.
Le médiateur de la République et ses collaborateurs ont appelé à alerter nos concitoyens sur les fausses informations. Les mettre en garde ou avertir sur les discours injurieux, discriminatoires à l’encontre d’une communauté. De faire obstacle à la haine, dire de stop et non à la haine.
Ils n’ont pas omis de mettre en garde aux parents , à tous les aînées, présents de filtrer les informations , de dénoncer les discours malveillants, en les signalant comme contenu indésirables et de surtout pas ignorer ; et recommander aux enseignants de mettre en place un programme éducatif sur les dangers d’internet .
Rappelons que cette campagne de sensibilisation est un rappel ; Djibouti a toujours été un Havre de paix , un pays d’accueil, avec un peuple généreux. Et qu’il est important pour tout à chacun de préserver notre unité nationale.
« Lorsqu’on laisse la discrimination, le tribalisme, le clanisme, le racisme et l’intolérance s’immiscer dans notre environnement immédiat et lointain, ils ébranlent les fondements de notre société et y laissent leur traces pendant des générations ». Ces propos plein de sens faisaient partie des séquences d’image qui ont été projetées, nous amène à réfléchir sur la prépondérance pour chaque citoyen « de devenir un peacemarker ».
Sadik