L’Organisation Internationale pour les migrations a organisé hier un atelier de lancement du groupe de travail technique sur les données migratoires à Djibouti. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de l’initiative conjointe pour la protection et réintégration des migrants financée par l’OIM.

Le directeur général de l’Institut National de la Statistique de Djibouti INSD, Idriss Ali Souldan, la secrétaire générale du ministère de la femme et la famille  Anissa Hassan Bahdon et un représentant de l’Organisation Internationale pour les migrations Christos Christodoulides ont présidé hier au palais du peuple, un atelier portant sur la revitalisation des mécanismes nationaux de coordination des données sur les migrations à Djibouti.

Organisé par l’institut national de la statistique de Djibouti, en étroite collaboration avec la mission de l’organisation internationale pour les migrations à Djibouti, l’évènement s’est déroulé en présence des représentants de l’OIM, des cadres des différents ministères , des représentants des systèmes des nations unis notamment le HCR, des représentants de l’IGAD, un représentant de la Garde-côtes et également des consultants nationaux notamment l’IRICA, qui sont concernés par la thématique de cet atelier.

Après les allocutions des officiels et les présentations, l’institut National de la Statistique a présenté l’objectif et les résultats attendus de cet atelier de lancement du groupe de travail technique sur les données migratoires à Djibouti.

En effet, la migration est devenue de nos jours un phénomène politique, économique, social et culturel de grande ampleur.

Le Programme de développement durable à l’horizon 2030 souligne l’importance de données précises, fiables, collectées en temps utile et désagrégées pour guider la prise de décision et aider à mesurer les progrès, en particulier dans des régions comme l’Afrique où les capacités de données sur les migrations sont souvent limitées.

Cet atelier a donc réuni les institutions gouvernementales et non-gouvernementales disposant de statistiques sur la migration à Djibouti.

Il avait pour objectif de revitaliser le processus de coordination nationale (NCM) sur les données migratoires et de servir de plateforme de discussion et d’échange pour faciliter la production et le partage de données factuelles sur la migration à Djibouti.

Plus spécifiquement, l’atelier a permis aux parties prenantes d’élaborer ensemble les termes de référence du groupe de travail technique sur les données migratoires et aux différents ministères et départements d’exprimer leurs préoccupations et leurs priorités.

A l’issue des discussions, les participants de l’atelier de lancement du groupe de travail technique sur les données migratoires à Djibouti ont travaillé et réfléchi sur la mise en place d’un mandat ou un terme de référence permettant la création d’un groupe de travail technique sur les données migratoire à Djibouti.

N.Kadassiya