L’office de la voirie de Djibouti (OVD) a fait sien depuis plus d’une décennie le choix d’une culture managériale qui intègre les exigences de la gestion axée sur les résultats dans tous les domaines d’activités. Tant mieux dans la mesure où l’OVD dispose aujourd’hui des moyens adéquats en vue de réussir la mise en oeuvre de divers projets d’intérêt public. Autant de chantiers qui visent le maintien d’un environnement urbain de qualité.

Retour en arrière : Djibouti-ville a abrité du 10 au 16 novembre 2006 le 15ème sommet du marché commun d’Afrique orientale et australe, plus connu sous son acronyme anglais de COMESA. Un événement de grande ampleur qui y avait réuni des délégations, des chefs d’Etat et de gouvernements des pays membres du COMESA, des représentants de différents partenaires au développement.

D’une durée de 7 jours, ces assises de haut niveau avaient coïncidé avec l’ouverture des portes du palace Kempinski où étaient logés les dirigeants de la région et les autres invités de marque. Il a fallu redonner au visage de notre capitale son esthétisme urbain d’antan.

Le défi d’alors avait mobilisé jour et nuit les administrateurs, cadres moyens, et simples agents de l’office de la voirie de Djibouti.

Nouveauté de taille de l’époque : plus de 300 femmes étaient venues grossir les rangs des éboueurs grâce au soutien financier de la Présidence de la République. La plupart d’entre elles étaient issues des milieux défavorisés.  Elles doivent leur insertion professionnelle et l’amélioration de leur condition féminine au sens de l’engagement de la Première Dame de Djibouti.

Sous l’impulsion de Mme Kadra Mahamoud Haid, plusieurs associations de femmes se sont vues confier  la sélection des candidates au travail harassant de nettoyage des ordures ménagères. Les structures associatives féminines et le management de l’OVD ont ensuite effectué de concert le recrutement des techniciennes de surface en fonction des critères sociaux qui étaient bien définis au préalable. 

Vêtues de tenues de couleur orange à l’instar de leurs collègues masculins, les éboueuses ont grandement contribué au processus d’embellissement de la capitale. Elles continuent d’être à pied d’œuvre dans la lutte contre l’insalubrité. Ce combat constitue une source de motivation au quotidien pour les principales concernées. D’autant plus qu’elles jouissent de leurs droits de couverture sociale et de retraite. Respect des lois sociales oblige.

Ces travailleuses ordinaires au dévouement extraordinaire bénéficient aussi d’un encadrement technique de qualité dans la collecte et le transport des ordures ménagères.

Le détail reflète assez la culture managériale de mise depuis plus d’une décennie au sein de l’OVD. Laquelle intègre les exigences de la  gestion axée sur les résultats dans tous les domaines d’activités.  Tant mieux dans la mesure où l’office de la voirie dispose aujourd’hui des moyens adéquats en vue de réussir  la mise en œuvre de divers projets d’intérêt public. Citons notamment le programme d’assainissement solide et liquide de Djibouti-ville, la rénovation des parcs à matériels roulants de  Quartier 7 et Cheick Moussa, le renforcement de la pré-collecte primaire, l’aménagement des points de regroupement et la création des centres de tri des déchets ménagers.

Autant de chantiers qui viennent traduire les ambitions de l’OVD quant au maintien d’un environnement urbain de qualité.