Après le Centre d’Etude et de Recherche de Djibouti (CERD), l’Université de Djibouti (UD) et le Centre de Leadership et de l’Entrepreneuriat (CLE), ce fut au tour du Centre de Technologie et d’Innovation pour le Développement (CTID) et de l’Institut Supérieur de la Comptabilité et de l’Administration des Entreprises (ISCAE) de rejoindre le Réseau National des CATI.  L’Office Djiboutien de la Propriété Industrielle et Commerciale (ODPIC), en collaboration avec l’organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI), a organisé un atelier de 2 jours visant à sensibiliser les acteurs de l’écosystème de l’innovation, notamment ceux impliqués dans le processus du développement national tels que l’agriculture, les énergies renouvelables, le tourisme, la pêche, etc., sur l’utilité du réseau national des centres d’appui à la technologie et à l’innovation (CATI)…

L’Office Djiboutien de la Propriété Industrielle et Commerciale (ODPIC) en collaboration avec l’organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI), a organisé le mardi 14 novembre dernier, à l’hôtel l’Escale, un atelier de 2 jours visant à sensibiliser les acteurs de l’écosystème de l’innovation, notamment ceux impliquer dans le processus du développement national tels que l’agriculture, les énergies renouvelables, le tourisme, la pêche,…etc, sur l’utilité du réseau national des centres d’appui à la technologie et à l’innovation (CATI), qui selon les connaisseurs s’avère un outil permettant de stimuler l’innovation et la croissance économique.

Présidé par le secrétaire général du ministère du commerce et du tourisme, Ali Daoud Abdou, la cérémonie inaugurale de cet événement d’importance capitale pour notre pays a réuni sur place, le directeur de l’ODPIC, Ahmed Mohamed Osman,  des nombreux hauts responsables d’institutions publiques et privées de Djibouti parmi lesquels le directeur général du Centre de Technologie et d’Innovation pour le Développement (CTID), Samatar Abdi Osman,la directrice de l’Institut Supérieur de la Comptabilité et de l’Administration des Entreprises (ISCAE) ChoukriAbdillahi Mohamed ainsi que des expertset représentants de l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle. Dans son intervention prononcée au cours de la cérémonie de lancement de cet atelier, le secrétaire général du ministère du commerce et du tourisme, Ali Mohamed Abdou a mis l’accent sur l’importance du réseau CATI au niveau national dans la mise en œuvre de la vision 2035 et au niveau global dans celle des objectifs du développement durable.

Le réseau CATI est selon ce haut responsable du ministère du commerce et du tourisme « une mine d’or que l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle met à notre disposition de manière gratuite pour faciliter la création, le développement, la gestion et la protection efficaces des innovations au niveau national et international ».  Pour sa part, le directeur général de l’ODPIC, Ahmed Mohamed Osman a indiqué que son institution souhaite « concentrer ses efforts sur la relation de la jeunesse et la propriété industrielle pour accélérer le rythme de l’innovation et de la créativité ». Cette jeunesse qui représente selon lui « plus de 70 % de notre population constitue un énorme réservoir de talents qu’il nous faut exploiter à bon escient ».

« Notre gouvernement a pris conscience du potentiel créatif de nos jeunes en mettant en place des institutions d’assistance à la création d’entreprises et à l’innovation, ce qui va sans doute les encourager davantage de continuer à façonner le monde grâce à leur imagination, leur ingéniosité, leur travail acharné et à utiliser le système de la propriété industrielle pour protéger et valoriser leur travail » a-t-il ajouté avant d’encourager les entreprises nationales « à utiliser le système de la propriété industrielle pour protéger et valoriser leurs actifs immatériels ».

Bien imprégné des avantages liés à l’utilisation de ce réseau offrant aux jeunes une gamme élargie de services, le directeur général de la CTID, Samatar Abdi Osman et la directrice de l’ISCAE, ChoukriAbdillahi Mohamed institution, ont tour à tour procédé avec le directeur de l’ODPIC, Ahmed Mohamed Osman, à la signature des documents permettant à leurs institutions respectives d’adhérer au réseau national CATI. En effet, ce programme mondial permet aux innovateurs des pays en développement d’accéder aux bases de données contenant plus de 130 millions d’information technologique et de 45.000 publications scientifiques pour promouvoir l’innovation grâce à la connaissance et au savoir-faire.

Rappelons qu’à l’issue de cet atelier, l’expert international dépêché à Djibouti par l’OMPI, dans le cadre de la mise en œuvre des CATI, a été reçu par le ministre du commerce et du tourisme, M. Mohamed Warsama Dirieh.

Une rencontre au cours de laquelle, les deux personnalités ont évoqué ensemble l’importance des CATI, dans le processus d’accélération du développement socio-économique de Djibouti.

Rachid Bayleh