Dans le cadre de la stratégie de numérisation, de partage et de protection des données sur la santé transfrontalières dans notre région, l’équipe du projet de numérisation des données sur  la santé dans la région de l’IGAD a officiellement démarré ses travaux la semaine dernière à Moyale, au Kenya, par une réunion de plaidoyer pour une collaboration transfrontalière accrue.

Dans le cadre du cadre de la stratégie de numérisation, de partage et de protection des données sur la santé transfrontalières dans notre région, l’équipe du projet de numérisation des données sur  la santé dans la région de l’IGAD a officiellement démarré ses travaux la semaine dernière à Moyale, au Kenya, par une réunion de plaidoyer pour une collaboration transfrontalière accrue.

La réunion a été ouverte par un mot de prière du responsable de la santé publique du sous-comté d’Abdi Suku. Il a ensuite été officiellement approuvé par le responsable de la santé publique du sous-comité, M. Abdi Suku, qui se trouvait être le chef de l’équipe hôte. Au nom de la Directrice de l’IGAD pour la santé et le développement social Mme Fathia Aboubaker Alwan, le coordinateur du projet de numérisation de la santé de l’IGAD, Dr Bashir Ahmed a tenu à saluer les efforts des États membres de l’IGAD et a apprécié le soutien des partenaires dans le cheminement vers la transformation numérique des données sur la santé dans la région de l’IGAD.

A noter que l’IGAD est l’une des huit communautés économiques régionales (CER) reconnues qui s’emploie depuis une décennie à répondre aux problèmes de santé des populations transfrontalières et des réfugiés. Actuellement, la Division de la santé et du développement social de l’IGAD travaille sur la réponse régionale COVID – 19 et établit ainsi le système régional de surveillance des malades par le biais de son programme de santé numérique.En outre, l’IGAD coordonne et met en œuvre dans 54 sites de réfugiés et 21 sites transfrontaliers au sein des États membres de l’IGAD pour améliorer l’état de santé des populations mobiles vulnérables et transfrontalières.Parallèlement, la collaboration transfrontalière prévue sera menée dans tous les sites transfrontaliers soutenus par l’IGAD pour 2023.

Plus généralement, il s’agit de mener une sensibilisation sur la politique régionale de partage et de protection des données de l’IGAD et d’établir des collaborations transfrontalières au sein des Etats membres de l’IGAD en matière de numérisation des données sur la santé dans tous les États membres de l’IGAD. Le Dr Ahmed Bashir, coordinateur du projet de numérisation des données de santé au sein de l’IGAD Digital a donné un aperçu de l’objectif de cette rencontre qui visait à favoriser une meilleure compréhension des rôles et des responsabilités, en clair qui est impliqué dans le partage et la protection des données de santé ? »

Il faut dire que les équipes du projet de numérisation, de partage et de protection des données sur la santé dans la région de l’IGAD mènent tambour battant un plaidoyer pour une adhésion totale à la politique régionale de partage et de protection des données de santé ainsi que l’établissement de la surveillance régionale des maladies et des mécanismes de ripostes coordonnées parmi les  différentes directions des ministère de la Santé des pays membres de l’IGAD.

Cela passe nécessairement par le renforcement de l’engagement des ministères de la Santé à s’approprier et vulgariser la politique régionale de partage et de protection des données de l’IGAD.

Pour ce faire, une évaluation de base rapide pour les sites transfrontaliers nouvellement sélectionnés et la mise en place d’une collaboration transfrontalière en matière de santé numérique dans tous les sites transfrontaliers sélectionnés des États membres de l’IGAD. D’où le caractère impérieux d’un engagement sans réserve des ministères de la Santé des pays de L’IGAD, pièce maitresse pour mener à bien ce projet dans les sites sélectionnés pour la mise en œuvre du projet et la revitalisation de la collaboration transfrontalière et le partage de données dans certains établissements de santé transfrontaliers.

Les responsables de la santé des deux côtés de la frontière ont discuté du mécanisme actuel de partage des données ainsi que de son efficacité et de son efficience.

Après une longue délibération, des recommandations ont été faites. Il s’agit essentiellement de l’organisation urbi et orbi de réunions de concertations pour la coordination des actions transfrontalières régulières sur une base biannuelle. C’est aussi l’absolue nécessité du renforcement des activités de surveillance transfrontalière des maladies via l’organisation de réunions semestrielles d’examen des données et la création d’outils de reporting standardisés mais aussi et surtout la réactivation des comités de santé transfrontaliers (CSSC), la formulation de leurs Tors et livrables, et la formation d’équipes multisectorielles (santé, immigration, sécurité, vétérinaire, commerce etc. formulation de leurs TDR et livrables.

Le chef du projet, Dr Ahmed Hassan, conseiller principal en santé (IGAD), a déclaré que l’atelier était bénéfique et crucial pour les deux côtés de la frontière qui sépare l’Éthiopie et le Kenya puisqu’il a permis de semer les jalons d’une coopération transfrontalière via la mise en place d’un département bi-étatique responsable de la surveillance de la santé, de l’alerte épidémique et de la préparation des réponses sanitaires.

A la fin de la mission, l’équipe de mise en œuvre du projet de numérisation des données de Santé au sein des Etats membres de l’IGAD a tout mis en œuvre pour favoriser une bonne compréhension du programme de santé numérique de l’IGAD, y compris la politique régionale de partage et de protection des données de l’IGAD.

Les uns et les autres se sont engagés à domestiquer la politique régionale de partage et de protection des données de l’IGAD et de partager les données de manière collaborative entre les ministères de la Santé des Etats membres del’IGAD pour la surveillance, le suivi et la riposte face aux épidémies et les maladies endémiques.

Parallèlement, la mission a pu mener une évaluation de base pour les nouveaux sites transfrontaliers et lancé les activités de partage transfrontalier des données dans les établissements de santé transfrontaliers, le tout dans le but de renforcer la coopération transfrontalière au sein des Etats membres de l’IGAD.

La mission des équipes du projet a été propice à la mise en marche opérationnelle d’une installation d’isolement et de quarantaine frontalière à Moyale-Kenya pour servir les patients des deux côtés entre l’Ethiopie et le Kenya et le renforcement du partagedes expériences avec d’autres nations transfrontalières régionales. En outre, la mission a permis la rénovation et l’équipement de TB Manyatta à Moyale pour servir d’installation d’isolement.