Le président de la République, Ismaïl Omar Guelleh, a prononcé samedi dernier son discours officiel à la nation à l’occasion de la célébration de notre fête nationale.

Dans cette intervention, le président de la République a décrit la commémoration de la fête nationale comme un devoir sacré qui incombe à tous nos concitoyens. « En cette journée du 27 juin et de l’accession à notre souveraineté, nous célébrons l’acte fondateur de notre Etat, de notre Nation et de notre République. C’est sur cette racine trinitaire que nous construisons sans relâche notre avenir et notre développement », a-t-il déclaré.

« La République, c’est notre demeure à tous, elle est réelle et ce sont toutes ces institutions dont elle est l’émanation qui nous protègent des dérives et nous permettent de progresser et de vivre ensemble dans l’harmonie », a-t-il dit dans le même élan.

Il a mis ensuite à profit ce discours à la nation pour informer sur les leçons tirées des défis posés par les problématiques que notre nation eut à relever dans un proche passé.

En ce qui concerne la pandémie de Covid-19 qui a «mis à l’épreuve la capacité de résilience de notre économie », particulièrement celle de nos compatriotes « travaillant dans le secteur informel », le chef de l’Etat prévoit désormais la marginalisation de tels phénomènes à travers une plus grande « inclusion » de nos compatrioites du secteur informel dans « la protection sociale ».

Dans son allocution, le Président Guelleh est également revenu sur les tournées récentes qu’il a effectuées dans les régions de l’intérieur du pays. « Ces tournées m’ont permis de me rendre compte du dynamisme des communautés locales. Elles m’ont permis également de mesurer vos attentes en matière d’autonomie locale », a-t-il indiqué, affirmant avoir « donné pour consignes claires au gouvernement de réaliser toutes les doléances exprimées dans les cinq régions de l‘intérieur ».

Le président de la Répubique a ensuite dédié un autre volet de son discours du 27 juin à l’hommage aux martyrs de notre indépendance. « Nos pensées vont à nos morts, à nos martyrs, à nos héros, à nos annonymes, à tous ces Djiboutiens et Djiboutiennes dont le sacrifice suprême a contribué à notre souveraineté », a-t-il indiqué, avant d’étendre son hommage à nos forces armées et de sécurité qui « sur tous nos terririoires, par les airs et les mers, veillent à son intégrité ».