Entre son travail et sa fonction de président de la fédération djiboutienne de tir à l’arc, le nouveau patron, Ali Ibrahim Moussa a eu l’amabilité de nous rendre visite au sein du journal la Nation, pour partager avec nous  sa passion pour cette discipline et ses projets  pour la FDTA.

Elu à la tête de la fédération djiboutienne de tir à l’arc depuis 2020, le nouveau président est passionné de tous les sports, football, natation et volleyball. Sa première fois avec l’arc et la flèche est récent, puis qu’il a fondé avec des amies, en 2015, la première association des archers djiboutiens qui deviendra par la suite une fédération capable d’attirer l’attention la nouvelle génération des jeunes sportifs  djiboutiens.   «Nous étions une quinzaine de passionnés qui se sont lancés dans cette belle aventure pour créer une fédération djiboutienne de tir à l’arc sans avoir aucune structure d’accueil et encore moins de matériels adéquats pour pratiquer cette discipline inconnue dans notre pays», a-t-il dit

Fort méconnu des djiboutiens,  cette discipline est une activité sportive qui est inscrite aux compétitions internationales et aux Jeux Olympiques. Comme les chasseurs et les guerriers d’antan qui devaient faire preuve de maîtrise et d’adresse pour abattre du gibier ou neutraliser un adversaire, les archers professionnels d’aujourd’hui rivalisent de concentration et de précision pour réussir à tirer leurs flèches au centre d’une cible avec leur arc. Aujourd’hui, la fédération Djiboutienne de tir à l’arc à plusieurs clubs a son actif dans la capitale et les régions de l’intérieur.  Elle offre à la jeune génération des séances de formation gratuites de tir à l’arc dans les CDCs.  « Notre objectif, c’est de promouvoir et initier la jeunesse djiboutienne à pratiquer ce sport et à l’ avenir participer aux compétitions olympiques parmi les autres nations. »

La FDTA compte aujourd’hui plusieurs membres dans ses rangs parmi eux des hommes et des femmes bien entrainés à pratiquer ce sport.

« Notre fédération a rejoint récemment les rangs de la fédération internationale de tir à l’arc, nous comptons bien-sûr du soutien des uns et des autres pour accompagner cette ascension, c’est un moment historique pour notre pays » a t-il ajouté.

« Tout sport a besoin de partenaires pour se développer et les athlètes de sponsors pour ramener des médailles alors j’invite les opérateurs privés et les institutions publics de soutenir les efforts des fédérations comme le fait si bien Mme Aicha Ali Garad. Je remercie également le secrétaire d’Etat à la jeunesse et aux sports M. Hassan Kamil pour son soutien constant. », a conclu le président de la FDTA.

Le tir à l’arc, traditionnellement réservé à la chasse et au combat, est devenu aujourd’hui, une activité sportive qui est inscrite aux compétitions internationales et même aux prestigieux Jeux Olympiques.

SOUBER