A l’issue de la réunion avec les ambassadeurs accrédités à Djibouti, le ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale, porte parole du gouvernement, Mahmoud Ali  Youssouf, a fait un point de presse dans lequel il a indiqué : « Nous avons proposé de longue date la candidature de Djibouti au poste de membre non permanent au conseil de sécurité des Nations unies et nous l’avions annoncé auparavant comme il se doit. Mais, pour cette réunion d’aujourd’hui, c’est l’annonce officielle que Djibouti allait concourir à ce poste. Les efforts se poursuivent actuellement, Djibouti étant toujours candidate. Comme vous le savez, il y a 15 sièges au conseil de sécurité des Nations unies dont 5 permanents et 10 non permanents. Parmi ces 10 derniers sièges, sur les 3 qui reviennent à l’Afrique, Djibouti partage 1 siège par alternance avec l’Afrique orientale et australe. A l’heure actuelle, c’est donc Djibouti et le Kenya qui concourent à ce poste. Notre conception repose pour une alternance régulière de la représentation continentale auprès du conseil de sécurité des Nations unies alors que pour de nombreux pays africains qui ont opté pour le Kenya le mandat du dernier pays en poste doit être renouvelé de façon quasi-automatique. De ce point de vue, le Kenya a occupé ce poste à 2 reprises alors que Djibouti 1 seule fois. Il faut souligner que le Kenya reste le dernier pays qui a occupé ce poste en 1998 alors que l’élection de Djibouti est antérieure et remonte à 1993. De ce point de vue, il est clair que Djibouti se porte logiquement candidat même si le Kenya maintient sa candidature. Et c’est la raison pour laquelle nous avons invité tous les diplomates accrédités à Djibouti pour leur expliquer les raisons de la candidature de Djibouti à ce poste. Cela fait partie des efforts diplomatiques que nous déployons actuellement et nous sommes très confiants quant à l’issue de cette élection ».