Nids- de- poule, chaussée démolie, manque d’entretien, l’état de nos routes est lamentable. Il n’est un secret pour personne que les automobilistes endurent des situations parfois intenables.

Dans certains axes on dirait que l’institution qui s’occupe de l’entretien des routes a quasiment démissionné.

Avez-vous entendu l’Agence djiboutienne des routes (ADR) ? C’est une entreprise publique chargée de la mise en oeuvre des travaux de construction, d’entretien et de réhabilitation du réseau routier national. Et dire qu’elle a du pain sur la planche tellement la situation de nos routes est catastrophique. L’entretien des infrastructures publiques n’est pas notre point fort.

Par exemple à l’Avenue Nasser, à proximité du deuxième arrondissement, les automobilistes sont obligés de circuler en sens interdit pour éviter cet axe où des trous remplis d’eau usées ont rendu la route impraticable et parfois très dangereuse. En cet endroit de grands cratères sont formés devenant un véritable cauchemar pour les usagers.

Au centre ville même, il y a des endroits quasi impraticables. A côté de la FNP, les récentes pluies ont créé des déchaussements de la route qui s’étalent sur une centaine de mettre. Des tronçons entiers sont impraticables.

Au cours de ces deux dernières décennies, notre pays, avec l’aide de ses partenaires a beaucoup investi dans la construction et la réhabilitation d’infrastructures routières. Mais une chose est de construire des routes et les entretenir en est une autre. Il est vrai que la responsabilité est partagée et d’autres institutions comme la Mairie et l’ONEAD sont censés lutter contre l’érosion provoquée par les eaux usées qui conduisent à la destruction des routes. Il est temps de pallier à l’état piteux de nos routes !. Cette réalité peu reluisante nous interpelle tous.

KI