Le ministère du travail chargé de la réforme de l’administration a lancé hier à l’institut national de l’administration publique (INAP) un atelier de formation de 3 jours axé sur la santé et la sécurité au travail et sur la négociation collective et les conflits du travail.
La séance solennelle d’ouverture de cet atelier, présidée par le ministre du travail chargé de la réforme de l’administration, Isman Ibrahim Robleh, a vu la participation notamment du secrétaire exécutif chargé de la réforme de l’administration, Mohamed Awaleh Dirir, d’experts de l’Organisation arabe du travail et du Centre arabe pour l’administration du travail et de l’emploi, de représentants des organisations professionnelles des employeurs ainsi que des organisations syndicales des travailleurs.
Prenant la parole à cette occasion, le ministre du travail, Isman Ibrahim Robleh, a indiqué qu’ « il est primordial d’œuvrer tous ensemble pour un lieu de travail sûr » et que « cette action s’oriente dans l’intérêt des employeurs, des familles des travailleurs, de la caisse nationale de sécurité sociale et, plus globalement, de l’économie nationale ».
Le ministre a par ailleurs souligné qu’à travers l’organe de mise en œuvre, la Caisse nationale de sécurité sociale a lancé au mois de mars 2019 la stratégie sur la santé et la sécurité au travail, un profil national des risques professionnels, un plan d’action annuel et un plan de suivi-évaluation. Il a rappelé que cette stratégie qui s’accompagnera d’un nouveau cadre politique en matière de santé et sécurité au travail et les thèmes abordés par cet atelier de formation sont au cœur de la politique de justice sociale initiée par le président de la République, Ismaïl Omar Guelleh.
Le ministre n’a pas manqué de saluer la présence à cet atelier des responsables de l’organisation arabe du travail basée au Caire qui, a-t-il dit, œuvre sans relâche dans l’appui en renforcement de compétences des institutions nationales du travail et des partenaires sociaux. De même, il a salué la participation des spécialistes de l’ACLAE (Centre arabe pour l’administration du travail et de l’emploi) de Tunis « qui ont accepté de faire le déplacement à Djibouti pour partager leurs connaissances ».
Pour finir, le ministre du travail a souhaité une participation active aux travaux de ces trois jours de formation et une appropriation des connaissances et des expériences partagées car, a-t-il souligné,« cette formation demeure l’épine dorsale de notre système de valorisation des ressources humaines ».
A son tour, le directeur général de l’ACLAE, Rabeh Megdich, s’est dit réjoui de pouvoir partager les connaissances et les expériences acquises dans le domaine de la santé et la sécurité au travail ainsi que la négociation collective et les conflits du travail. Il a indiqué que l’ACLAE de Tunis a pour mission d’œuvrer dans l’organisation de formations adéquates pour diminuer les risques au travail.
Quand au représentant de l’UGTD, Aden Ahmed Miguil, cette formation contient un complément pour acquérir des connaissances plus approfondies permettant de renforcer les capacités des dirigeants syndicaux.
En effet, cette formation sur la santé et la sécurité au travail est le commencement d’un long processus de partage, de réflexion, de diagnostic, d’auto-évaluation, de cadrage, de transmission et d’actions qui permettra à terme l’édification d’une stratégie nourrie par les travaux d’experts nationaux et internationaux et un modèle SST solide, efficient, pragmatique et conforme aux réalités nationales.
Djibril Abdi Ali