MOF, Mohamed Osman Farah, n’était pas seulement un ami, un frère. Il était bien plus que cela. C’était quelqu’un que je fréquentais au quotidien, tous les jours, avec qui j’ai travaillé en étroite collaboration. C’était quelqu’un avec qui j’ai eu grand plaisir d’exercer mon métier, ma passion.

Je le connaissais mieux que moi-même. Et il me connaissait plus que mon propre frère ne me connaisse.

Malgré des hauts et des bas, malgré une courte mésentente, nous avions appris à nous respecter mutuellement. A nous aimer fraternellement.

MOF était foncièrement bon. C’était un homme pieux, un juste. C’était quelqu’un qui aimait faire le bien, qui cherchait toujours à semer le bonheur autour de lui. Dans toute l’histoire de La Nation, aucun directeur avant lui n’a réalisé autant de nominations, de reclassements et de rehaussements salariaux en faveur de ses collègues. Je n’oublierai jamais qu’il a été à l’origine de ma nomination au poste que j’occupe actuellement. Paix à son âme !

MOF, tu nous as quittés subitement. Sans au revoir. Ou plutôt sans crier gare. Tu nous as quittés certes, physiquement. Mais ton souvenir, ce sourire bienveillant qui recevait les gens dans son bureau avec toujours un petit mot d’encouragement, avec un mot rassurant. Non, mon ami. Nous ne pourrons t’oublier. Le souvenir de ce chef aimable et courtois restera à jamais gravé dans nos mémoires.

MOF, mon ami. Repose en paix, parmi les braves, les justes. Adieu mon ami, mon frère.

Fahim Ibrahim Ali