Pour répondre aux besoins énergétiques des installations de nos divers projets d’infrastructures portuaires et ferroviaires, les investisseurs africains et internationaux issus de l’AFC (Africa Finance Corporation), le Climate Fund Managers (CFM), la banque néerlandaise de développement entrepreneurial (FMO) et le Great Horn Investment Holdings (GHIH) qui est la filiale l’autorité des Ports et des Zones Franches de Djibouti, (APZFD) en charge des investissements, ont entériné  lundi dernier , dans l’après-midi , à l’hôtel Kempinski, la signature du financement de ce projet qui s’élève à quelque 122 millions de Dollars américain, leurs permettant de construire et d’exploiter un parc éolien de 60MW, près du Lac Assal, dans la région du Goubet.

A cause de l’augmentation de la demande en énergie due à la croissance démographique et l’installation de diverses infrastructures portuaires et ferroviaires, le pays qui importe actuellement sa consommation d’électricité d’Ethiopie, a eu besoin d’un ajout de capacité intérieure en énergie renouvelable.

Pour répondre à cette demande énergétique et aider Djibouti à atteindre ses ambitions de produire une énergie à 100% verte d’ici 2030, les investisseurs africains et internationaux issus de l’AFC (Africa Finance Corporation), le Climate Fund Managers (CFM), la banque néerlandaise de développement entrepreneurial (FMO) et le Great Horn Investment Holdings (GHIH) qui est la filiale l’autorité des Ports et des Zones Franches de Djibouti, (APZFD) en charge des investissements, ont entériné le lundi après-midi, du 10 février dernier, à l’hôtel Kempinski, la signature du financement de ce projet qui s’élève à quelques 122 millions de Dollars Américains, leurs permettant de construire et d’exploiter un parc éolien de 60MW, près du Lac Assal, dans la région du Goubet. Il s’agit donc du premier projet d’énergie renouvelable que ce consortium d’investisseurs compte implanter sur nos sols.

Rappelons que le développement de cette ressource d’énergie verte a débuté 2017. Le projet qui est détenu et exploité par la société djiboutienne ‘‘Red Sea Power’’ devrait démarrer ses opérations commerciales en 2022.

A l’issue de la signature de ce protocole d’accord, le président de l’Autorité des Ports et des Zones Franches de Djibouti également représentant l’entreprise GHIH, Aboubaker Omar Hadi, le directeur général du développement des projets et des solutions techniques, Hamadou Wadda, le directeur ‘‘Private Equity’’ de FMO, Jaap Reinking et une gestionnaire en charge des investissements africains, chez CFM, Albane Psaume, ont tenu une conférence de presse, concernant ce projet. Le président de l’APZFD, également représentant l’entreprise GHIH, s’est exprimé le premier. Aboubaker Omar Hadi, a mis l’accent sur l’importance de ce projet pour les ports et surtout pour la gigantesque zone franche sise à PK 23.

«Nous avons réuni aujourd’hui les investisseurs qui financent le projet de construction d’un parc éolien de 60MW, près du Lac Assal, dans la région du Goubet. Ce projet qui s’élève à 122 millions de Dollar va donc débuter dans le courant de ce mois. Et après 18 mois de travaux, nous comptons que cette électricité, nous parvienne en juin 2021» a déclaré Aboubaker Omar Hadi.

Selon lui la partie djiboutienne, représenté par GHIH détient 20% des investissements et les autres parties c’est-à-dire l’AFC (Africa Finance Corporation), le Climate Fund Managers (CFM), la banque néerlandaise de développement entrepreneurial (FMO), ont 80% restant.

Il s’agit, a-t-il dit, du premier investissement de partenariat public- privé réalisé sous nos cieux.

Aboubaker Omar Hadi qui représente dans cette rencontre l’investissement djiboutien, nous a également fait part que l’EDD a déjà commencé à mettre en place les poteaux qui permettront d’acheminer cette énergie jusqu’à la capitale.

Pour le directeur général du développement des projets et des solutions techniques, Hamadou Wadda, ce projet sera réalisé en 18 mois contrairement a-t-il souligné aux projets que son institution a réalisé dans les autres pays du continent africains. «L’investissement dans Djibouti Wind s’inscrit parfaitement dans la stratégie de FMO en raison de sa contribution à l’impact de l’entreprise et à ses objectifs de réduction de CO2. Ce projet permettra de réduire considérablement les émissions de GES dans le secteur de l’électricité », a déclaré Jaap Reinking, directeur Private Equity de FMO.

Et le jour suivant, au Goubet….

Le président de l’APZFD, également représentant l’entreprise GHIH, Aboubaker Omar Hadi, a conduit les cadres représentant le consortium, AFC, CFM et FMO au Goubet, sur le site prévu pour l’emplacement des éoliennes ou ils avaient placé deux ans auparavant, des appareils de mesure des vents. Les visiteurs de marque ont donc constaté sur place que les vents sont assez réguliers et suffisamment forts, tout au long de l’année pour générer une électricité durable.

RACHID BAYLEH

La Parole à…Aboubaker Omar Hadi

Représentant de l’entreprise GHIH

«Avec les ports, les chemins de fer, les industries et les autres projets d’infrastructure de transport que nous avons développés et en développement, la disponibilité de cette énergie est d’une importance primordiale, afin de garantir la consolidation des gains»

«Un développement social et économique ne peut être réalisé sans une solution énergétique fiable, abordable, compétitive et rentable. Avec les ports, les chemins de fer, les industries et les autres projets d’infrastructure de transport que nous avons développés et en développement, la disponibilité de cette énergie est d’une importance primordiale, afin de garantir la consolidation des gains.

La zone de libre-échange internationale de Djibouti (DIFTZ), qui deviendra la plus grande d’Afrique avec le parc industriel lourd de Damerjog, donc au cours de la prochaine décennie un besoin énergétique de 3700 MW. Cet écart ne peut être comblé que par le potentiel inexploité des énergies renouvelables dans notre pays, comme l’énergie solaire, géothermique ou éolienne. Conformément à cet objectif, ce projet constitue une étape très importante car il dynamisera l’offre en garantissant une énergie très compétitive qui favorisera l’industrialisation.

Il contribue également à l’orientation stratégique du pays pour passer à une production d’énergie 100% verte.

Nous sommes donc très heureux d’avoir établi un partenariat avec le consortium dans cette entreprise et restons pleinement confiants sur les différents impacts de ce projet pour relever les défis énergétiques et réduire la dépendance à l’égard d’autres sources de production d’électricité à coût élevé ou instables».