Dans le cadre du projet « Jouer Pour Apprendre/Play to Learn », financé par l’USAID et mis en œuvre par Mott MacDonald,le ministère de la femme et de la famille a réuni le 29 et 30 septembre dernier au Sheraton hôtel, les acteurs liés à la mise en œuvre de la politique nationale de l’enfance pour évaluer les progrès réalisés et identifier notamment les priorités pour 2025.
Le Sheraton hôtel a abrité un atelier crucial pour l’avenir des enfants. Organisé par le ministère de la femme et de la famille dans le cadre du projet « Jouer Pour Apprendre/Play to Learn », financé par l’USAID et mis en œuvre par l’organisation Mott MacDonald, a réuni sur place l’ensemble des acteurs en charge de la mise en œuvre de la politique nationale de l’enfance dont les principaux sont issus de l’éducation, de la santé et de la justice. L’événement, qui s’est tenu le 29 et 30 septembre passé, visait justement à renforcer le suivi des indicateurs de la Politique Nationale de l’Enfance (PNE) et à préparer la prochaine phase de mise en œuvre, avec en ligne de mire l’objectif ambitieux de garantir à chaque enfant de grandir dans un environnement propice à son développement.
Cet atelier multisectoriel qui s’inscrit dans la continuité des efforts amorcés en 2023 permettrait d’évaluer les progrès réalisés dans la mise en œuvre des indicateurs de la PNE pour la période 2023-2025, d’identifier notamment les défis pour l’année 2025 et d’élaborer des solutions concrètes pour les surmonter.
Au cours de la cérémonie inaugurale de cet atelier, le chef de Projet « Jouer pour Apprendre », de l’USAID, Dr. Romain Babagbeto, a souligné l’importance cruciale de cet événement dans le renforcement des capacités institutionnelles pour un suivi efficace des indicateurs de la PNE. Il a également rappelé l’engagement fort de l’USAID et de Mott MacDonald aux côtés du gouvernement djiboutien pour garantir un accès élargi et équitable à une éducation de qualité pour la petite enfance, un objectif primordial pour Djibouti à l’horizon 2030. S’exprimant au nom du ministère de la femme et de la famille, Ousman Djama Osman alors conseiller juridique de ce département, a lui aussi mis l’accent sur l’importance de cet atelier pour garantir l’efficacité de la PNE. « La Politique Nationale de l’Enfance est l’une des pierres angulaires de notre développement. Pour que chaque enfant puisse grandir dans un environnement sécurisé et propice à son épanouissement, nous devons disposer d’indicateurs fiables pour suivre nos progrès et ajuster nos actions en fonction des besoins», a-t-il plaidé. Le juriste a également mis en avant l’importance d’une collaboration intersectorielle solide. « Que vous veniez de l’éducation, de la santé ou de la justice, chaque secteur a un rôle crucial à jouer. La coopération entre ces différents domaines est la clé pour assurer un suivi rigoureux de la PNE et pour garantir que nos efforts convergent vers le même objectif : le bien-être de chaque enfant djiboutien », a-t-il précisé. « Nous avons le devoir, en tant que décideurs, parents, éducateurs et partenaires, de garantir à chaque enfant un bon départ dans la vie. L’avenir de notre nation en dépend », a-t-il déclaré pour conclure.
Les discussions et les présentations animées par les représentants du Ministère de la Femme et de la Famille, dont M. Ismaël Mohamed, Conseiller Technique, M. Osman Djama, Conseiller Juridique, et Mme Zam-Zam Hassan Farah, Directrice de la Planification et du Suivi-Évaluation au cours de ces deux jours ont permis de faire le point sur les indicateurs de la PNE et de proposer des actions concrètes pour leur amélioration.
Les participants ont validé les indicateurs collectés et proposé des ajustements pour optimiser le suivi. Parmi les résultats notables, les acteurs ont élaboré un plan d’action clair pour le prochain trimestre, incluant la répartition des responsabilités entre les parties prenantes. Cela permettra de s’assurer que les données collectées soient à jour et pertinentes, facilitant ainsi la prise de décisions éclairées pour l’avenir de la PNE. Par ailleurs, des solutions ont été proposées pour le renforcement des capacités des acteurs du domaine.
La collaboration intersectorielle, clé du succès de la mise en œuvre de la PNE, a été mise en avant lors des débats. Les participants, provenant des secteurs de l’éducation, de la santé et de la justice, ont partagé leurs expériences et propositions pour améliorer la coordination entre les différents secteurs.
RACHID BAYLEH