Le secrétaire général du ministère du budget, Simon Mibrathu, a procédé hier au palais du peuple au lancement des travaux d’un atelier de formation de deux jours axée sur le programme d’examen des dépenses publiques et d’évaluation de la responsabilité financière (PEFA). Cet atelier s’inscrit dans le cadre du partenariat entre la république de Djibouti et la Banque Mondiale en vue du renforcement de la gouvernance.

La séance solennelle d’ouverture s’est déroulée en présence des hauts cadres du ministère du budget et celui des finances, de représentants de la banque mondiale, de magistrats de la cour des comptes et de la président de cette instance, de parlementaires et de représentants des ministères sectoriels, à savoir les ministères de l’éducation nationale, de la santé, de l’énergie, et de l’agriculture. La formation visant à renforcer le système financier de l’administration, en mettant en place un mécanisme de bonne gouvernance entre l’administration et ses administrés, permettra également d’identifier les faiblesses de la gestion des dépenses publiques afin de présenter les différents indicateurs d’évaluation sur l’optimisation de la gestion des finances publiques, plus précisément sur la gestion du budget de l’Etat.

Les participants suivront ainsi des thématiques concernant les dimensions du PEFA, à savoir la crédibilité du budget, l’exhaustivité et la transparence du budget, la budgétisation fondée sur les priorités nationales, la prévisibilité et le contrôle de l’exécution du budget, la surveillance, la vérification externe et la comptabilité, l’enregistrement des informations et les rapports financiers. Ceci étant, la méthodologie du PEFA permet également de renseigner sur le processus d’élaboration et d’exécution du budget et permet de mesurer l’adéquation entre le système actuel et le niveau optimal du système de gestion des finances publiques.

Dans son discours d’ouverture, le secrétaire général du ministère budget, Simon Mibrathu, a notamment indiqué que la volonté des autorités de promouvoir le développement du pays nécessitait également un rôle accru dans la consolidation des aspects d’évaluation des systèmes de gestion des finances publiques et de développer une séquence pratique des actions de réforme et de développement des capacités.

Le représentant de la banque mondiale a quant à lui rendu hommage aux autorités djiboutiennes pour la bonne gestion des recettes et des dépenses, l’évaluation des échanges des finances publiques et ceux de l’administration fiscale.

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