Le 07 novembre dernier,  secrétaire général du ministère la santé M. Mohamed Ali Mohamed  a présidé la cérémonie de clôture d’un atelier  sur les méthodes de  surveillance de la sensibilité des vecteurs aux insecticides. Ont assistés à cette cérémonie la représentante de l’OMS Dr Joumana Hermez, la directrice des programmes de santé prioritaire Mme Mounira Ali Ahmed et du coordinateur du programme national de lutte contre le paludisme M. Samatar Kayad Guelleh.

La lutte anti vectorielle par les services de santé nationaux comprend l’utilisation rationnelle d’insecticides dans les situations de prévention, de contrôle et d’urgence. L’utilisation d’insecticides en santé publique implique la mise en place d’un programme de surveillance pour contrôler les niveaux de résistance des populations locales de vecteurs.

Par conséquent, la surveillance de la résistance aux insecticides est un élément essentiel de la surveillance entomologique et, avec les informations sur l’abondance des moustiques adultes et immatures, ainsi que sur l’écologie et les habitudes des populations de vecteurs, elle permet de prendre des décisions en vue d’une lutte anti vectorielle efficace.

Pour rappel, notre  pays est  confronté ces derniers années  à la transmission d’importantes maladies à transmission vectorielle telles que les virus de la dengue, du chikungunya et du   paludisme. Ainsi, pour garantir la meilleure efficacité des insecticides utilisés, une surveillance systématique de la sensibilité de leurs vecteurs doit être maintenue avec des méthodologies standardisées, pour lesquelles l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a  développé des méthodologies d’évaluation de la résistance.

Dans son intervention, la représentante de l’OMS a remercié le secrétaire général  du ministère de la santé pour la mise en œuvre  de cette importante  formation des formateurs  et s’est engagé à appuyer  davantage le ministère de la santé

Quant au  secrétaire général du ministère  de la santé, il  a  réitéré ses remerciements à tous ses partenaires engagés dans la lutte contre le Paludisme et s’engage à l’élargissement de la base des connaissances pour la réalisation d’études épidémiologiques.