Sous l’impulsion du ministre de l’environnement et du développement durable, M. Mohamed Abdoulkader Moussa Helem , le secrétaire général du ministère de l’environnement, M. Dini Abdallah  Omar a présidé hier lundi au Djibouti palace Kempinski, la cérémonie de remise des certificats au profit des associations bénéficiaires du programme de Micro-finance du fond pour l’environnement mondiale (FEM).

La cérémonie de remise a réuni sur place, le secrétaire général du ministère de l’environnement, M. Dini Abdallah Omar, la représentante résidente du PNUD, Mme Emma Ngouan Anoh, la présidente de l’IRICA, Mme Amina Saïd Chire, la coordinatrice nationale du programme, Mme Hibo Mohamed Muse, les membres du comité de pilotage du Micro-financement du FEM et les représentants de la société civile.

En vue de mieux circonscrire les impacts environnementaux, il est tout à fait primordial d’associer et d’impliquer les associations et organisations de la société civile dans le combat pour la préservation de l’environnement dans notre pays.

Nul ne  doute  que leur implication va grandement participer aux efforts nationaux de préservation de l’environnement et constitue ainsi le prolongement des actions entreprises  par le gouvernement.

Ainsi  c’est dans cette optique que le fonds mondial pour l’environnement a établi un fonds spécial dédié aux associations locales  à travers les différentes phases opérationnelles  du programme  de Micro-financement du fonds  dont l’objectif ultime est  de trouver  des solutions locales aux problèmes environnementaux globaux.

En effet ce programme de micro-finance s’inscrit dans le cadre  de renforcement des capacités  des organisations de la société civile, il a été mis en œuvre par la même occasion par l’institut de recherche  indépendant de la corne de l’Afrique (IRICA).

 En outre le projet a été financé par le programme de Micro-financement (PMF) du fonds pour l’environnement mondial (FEM). Programme initié par le ministère de l’environnement  et du développement durable  avec l’appui technique du PNUD.

Il est à noter aussi que  ce fonds exclusivement destiné aux organisations de la société civile  (ONG, associations de développement, organisations communautaires de base), apporte des  projets communautaires susceptibles de contribuer à la gestion durable des ressources naturelles et à la protection de l’environnement.

 Le but de ce programme consistait à former et encadrer une vingtaine  d’associations  sélectionnées sur des thématiques  fondamentales pendant une période de 4 mois. Les thèmes proposés ont été  la vie associative, l’intégration du genre dans les projets de développement, la gestion administrative et financière, le suivi-évaluation des projets, la mobilisation des parties prenantes et la communication au niveau du programme.

A l’issue de cette cérémonie de remise  la présidente de l’IRICA, Mme Amina Saïd Chire a rappelé dans son mot d’ouverture que depuis son lancement, le fonds pour l’environnement mondial (FEM)  a fourni à un certain nombre d’organisations  de la société civile des subventions pour leur permettre de relever  les défis environnementaux mondiaux  tout en répondant aux besoins locaux de développement durable. « L’objectif global de ce projet de renforcement des capacités a été donc, pour nous Irica de pallier ces différentes contraintes d’autant plus dans ce contexte de décentralisation qui offre aux organisations de la société civile d’aujourd’hui de nouvelles opportunités et d’importants défis. L’institut IRICA, grâce aux formateurs et aux consultants qu’elle a mises à disposition  des OSC, a pu réaliser des formations qui ont été octroyées à deux représentants de chacune des 21 associations  sélectionnés au titre des sixième et septième  phases opérationnelles (OP6 et OP7) du programme de micro-finance. Ces formations  ont débuté  le 17 septembre 2022 pour prendre fin le 17 décembre 2022. Elles se sont déroulées  pendant une période de 4 mois ».

De son côté la représentante résidente du  programme des nations unies pour le développement (PNUD), Mme Emma Ngouan Anoh a salué  l’engagement du gouvernement qui à travers l’action du ministère de l’environnement  a permis la mise en œuvre d’un plan d’action cohérent dynamique  et proactif pour répondre aux besoins environnementaux prioritaires du pays. Pour sa part le secrétaire général du ministère de l’environnement, M. Dini Abdallah a remercié le PNUD  et l’institut IRICA qui a apporté,  a–t-il dit, son expertise pour encadrer les associations, le comité de pilotage et l’équipe du Ministère de l’environnement  pour leur implication dans la réussite du programme.

Enfin a l’issue cette rencontre, les associations ont reçu de la main des officiels présents sur place des certificats et des outils de communication. 

SOUBER