La ministre de la femme et de la famille, Moumina Houmed Hassan, et la vice-présidente de l’UNFD, Hasna Houmed Bilil, ont conjointement présidé lundi matin un atelier sur la vulgarisation du protocole national à suivre en cas de violence basée sur le genre et le paquet de prestations de la cellule d’écoute et d’orientation. Organisé par le MFF et l’UNFD en collaboration avec le bureau local du FNUAP, l’événement a réuni, au siège de l’UNFD, l’édile de la capitale, Fatouma Awaleh Osman, la représentante du FNUAP à Djibouti, Aicha Ibrahim Djama, des femmes parlementaires, des élues communales, des officiers supérieurs féminins issus des rangs de la police et de la gendarmerie nationale, des représentants de la commission nationale des droits de l’homme et des différents ministères concernés, et des porte-voix d’associations féminines de la capitale. La coordinatrice de la cellule d’écoute et d’orientation de l’UNFD, Saharla Hassan Aden, dirigeait les travaux de cet atelier.

Considérée comme l’une des violations des droits de l’homme, les plus fréquentes dans le monde, la violence empêche les femmes et les filles de contribuer au développement international, à la paix et au progrès. Dans notre pays, ce phénomène néfaste sur le bien-être des femmes, des familles et de la communauté toute entière est considéré comme un délit pénal. En effet, Le gouvernement djiboutien a mis en place une cellule d’écoute et d’orientation pour accueillir les victimes et une certaine réglementation pour punir les auteurs.

Cependant, une certaine méconnaissance de ces droits pourtant en vigueur dans notre pays depuis 1995, laisse souvent impunis, les coupables de violences basées sur le genre.

L’atelier, organisé conjointement lundi matin par le ministère de la femme et de la famille (MFF) et l’union nationale des femmes djiboutiennes (UNFD), consistait à vulgariser justement le paquet de prestations de la cellule d’écoute et le protocole national à suivre en cas de violence basée sur le genre.

Présidé par la ministre Moumina Houmed Hassan et la vice-présidente de l’UNFD Hasna Houmed Bilil, l’événement s’est déroulé dans la salle de conférence de l’UNFD, en présence de la maire de Djibouti-ville, Fatouma Awaleh Osman, de la représentante du FNUAP à Djibouti Aicha Ibrahim Djama, des femmes parlementaires, des élues communales, des officiers supérieurs féminins issus des rangs de la police et de la gendarmerie nationale, des représentants de la commission Nationale des Droits de l’Homme et des différents ministères concernés ainsi que des porte-voix d’associations féminines de la capitale.    Tout ce beau monde semblait adhérer à la thématique retenue par les instigateurs de cet évènement  «Penser équitablement et lutter contre toutes formes de violences». 

Lors de la cérémonie inaugurale de cet atelier, la vice-présidente de l’UNFD Hasna Houmed Bilil a d’emblée souligné que les violences faites aux femmes ne sont plus tolérées sous nos cieux. «Aujourd’hui, les femmes djiboutiennes peuvent être fières de l’avancée obtenue dans la reconnaissance de leurs droits. L’UNFD poursuivra ses efforts et continuera à défendre les causes les plus justes et les plus humaines», a-t-elle ajouté. 

En effet, dans son discours à l’occasion de la journée internationale de la femme, le Président de la République a été formel en ce sens, «Les femmes sont nos filles, nos sœurs, nos conjointes, nos mères et nous ne tolérons aucunement qu’elles soient malmenées et violentées», avait-il lancé à l’assistance réunie le 10 mars dernier au palais du peuple.

Quant à la ministre de la femme et de la famille Moumina Houmed Hassan, pour qui les MGF font parties des violences basées sur le genre, elle a annoncé  la création prochaine d’une ligne verte permettant aux personnes violentées de bénéficier de l’aide. «La violence peut venir à n’importe quel moment et il faut que la prise en charge soit immédiate», a-t-elle déclaré en substance.

Sur ce, la parole fut donnée à la coordinatrice de la cellule d’écoute et d’orientation de l’UNFD pour expliquer aux participants de l’atelier le paquet de prestations offert par son services ainsi que le protocole à suivre aux victimes de violence basée sur le genre.

Rachid Bayleh