Le ministère de la femme et de la famille (MFF) en collaboration avec l’Union Nationale des Femmes Djiboutiennes (UNFD) a organisé hier matin dans la salle des conférences du siège de cette organisation en charge de la promotion de la femme djiboutienne, un atelier de vulgarisation du plan d’action national sur la Femme et la Paix. Ledit atelier qui a bénéficié de l’appui technique du bureau local du PNUD, vise à sensibiliser les femmes élues dans le processus de la médiation.   

La résolution 1325 et les autres résolutions connexes mises en place dans les années 2000 par le Conseil de Sécurité des Nations Unies permettent aux femmes de participer au processus de prévention des conflits, du règlement des différends et de la consolidation de la paix.

Pour mettre en œuvre ces différentes résolutions à Djibouti, notre gouvernement à travers le ministère de la femme et de la famille, a élaboré un plan d’action qui permettrait à nos femmes d’être de véritables actrices de la paix et de la sécurité. Pour sensibiliser les femmes élues dans le processus de médiation, le ministère de la femme et de la famille en collaboration avec l’UNFD a organisé cette fois-ci un atelier à travers lequel ces deux institutions vulgarisent le plan d’action national de ces résolutions.

Présidé par la députée Ouma Mohamed Hamid, l’événement a réuni dans la salle des spectacles de l’UNFD, la secrétaire général de l’organisation des femmes Djiboutiennes, Fatouma Moussa Abdi, des hauts cadres du MFF, des femmes parlementaires, des élues locales, les points focaux genre des différents départements ministériels, des porte-voix de la société civile, des représentants du CNDH, de l’IGAD et ceux des partenaires du développement, tel que le bureau local du PNUD.

Dans son discours lors de cette rencontre, Ouma Mohamed Hamid a mis l’accent sur l’importance de ce plan d’action pour la femme djiboutienne. «A travers ces résolutions, l’ONU a reconnu l’importance de la gent féminine dans le processus de résolution des différends et le renforcement de la Paix. Nous devons faire de notre mieux pour être à la hauteur. Les mères et femmes de façon générale, sont certes les premières responsables de notre communauté pour être toujours les garantes de cette paix en toutes circonstances. Je profite donc de cette occasion pour exhorter mes consœurs femmes élues à soutenir et contribuer activement à l’atteinte de nos objectifs », a-t-elle dit aux participants en face d’elle.

Les autres intervenants, qui lui ont succédé au micro, ont tour à tour abordé le rôle crucial de la femme dans la promotion de la paix. 

A l’issue de cette rencontre, les participants ont élaboré des recommandations pour vulgariser le plan d’action national. A les entendre, il s’agit donc de la formation du comité de pilotage sur les clauses de la résolution 1325 et les autres résolutions connexes mises en place dans les années 2000 par le Conseil de Sécurité des Nations Unies, d’intégrer des porte-voix des femmes du milieu rural du pays, d’utiliser les chaînes nationales pour une meilleure compréhension du processus par toutes les tranches de la population et créer  une commission de suivi pour les travaux de sensibilisation sur ces différentes résolutions.

Rachid Bayleh