La ministre de la femme et de la famille Moumina Houmed Hassan a présidé mardi 12 mars dernier, dans la salle de conférence de l’hôtel ‘‘Les Acacias’’, un atelier de présentation des études sur le genre réalisées dans le cadre de la journée internationale de la femme. Ces études permettront de disposer de données fiables, en vue d’analyser les causes et les conséquences des disparités de genre identifiées dans notre pays.
L’évolution des femmes djiboutiennes de 2000 à 2018 ? L’accès des femmes aux crédits ? La représentation de la femme dans la fonction publique ? Telles étaient les questions abordées, le mardi 12 mars dernier lors de l’atelier de présentation des études sur le genre, réalisées dans le cadre de la «Journée Internationale de la Femme, par l’Observatoire du genre’’ du ministère de la Femme et la Famille (MFF). La rencontre a été organisée par le MFF en collaboration avec l’UNFD et le FNUAP.
Présidé par la ministre de la femme et de la famille, Moumina Houmed Hassan, l’événement a réuni, dans la salle de conférence de l’hôtel ‘‘Les Acacias’’, la vice-présidente de l’UNFD, Hasna Houmed Bilil, la représentante du bureau local du FNUAP, Aicha Ibrahim Djama, la directrice de l’observatoire du genre, Choukri Houssein Jibah, des points focaux ‘‘Genre’’ des ministères sectoriels et des représentants de la société civile.
Les unes et les autres ont compris l’importance que revêt la restitution de ces études pour le MFF, l’UNFD, et les partenaires au développement. En effet, les conclusions de ces études permettront non seulement de mesurer les progrès accomplis dans les politiques du genre à Djibouti, mais mettront aussi à la disposition des acteurs en charge du développement de la femme, des informations analytiques qui leur serviront à identifier, planifier et programmer les actions à entreprendre pour placer la femme djiboutienne au cœur du développement durable de notre pays.
A entendre la ministre Moumina Houmed Hassan, l’enjeu que la femme représente doit lui permettre de manifester un plus grand intérêt pour la chose publique, d’occuper et de revendiquer la place qui lui est due en saisissant les nombreuses possibilités qui s’offrent à elle, en relevant les défis qui existent encore. «C’est ainsi qu’elle pourra participer pleinement au développement durable de notre pays», a-t-elle martelé avec insistance devant l’assistance réunie mardi dernier sous les lustres de l’hôtel « Les Acacias ».
Les recommandations qui seront faites à l’issue de cette présentation, serviront de documents de référence pour les autorités nationales et les partenaires au développement dans la plannification des efforts tournés vers l’amélioration du statut de la femme djiboutienne à tous les niveaux.
Rachid Bayleh