La secrétaire générale du ministère de la femme et de la famille, Mme Anissa Hassan Bahdon et la représentante de la FNUAP, Mme, Aicha Ibrahim Djama ont coprésidée hier mercredi au palais du peuple, un atelier de validation du rapport de la deuxième édition de l’annuaire genre et de l’étude portant révision des lois et règlement en vigueur. Cette étude vise à établir un diagnostic factuel sur les droits des femmes de Djibouti sur la base d’une recherche documentaire analytique et statistique (données quantitatives et qualitatives), y compris les réformes législatives et réglementaires et les acquis dans ce domaine.

Il faut signaler que cette deuxième édition du rapport d’étude sur le genre a été élaborée par un docteur en droit public de l’université de Djibouti et spécialiste du droit djiboutien. Cette étude vise à identifier, les textes de loi et de décrets contraires aux instruments internationaux et régionaux de protection des droits des femmes et jeunes filles en république de Djibouti. Elle  propose des mesures cherchant à l’harmonisation  du droit national au droit international et régional  des femmes  et jeunes filles, c’est-à-dire la mise en place des mesures permettant  de lever les contradictions  entre le droit  national et le droit  international  en république de Djibouti.

Cette deuxième édition de l’annuaire statistique sensible au genre se propose également d’être un outil de diffusion de l’information et de la communication en permettant de disposer des informations factuelles sur la situation et l’évolution des conditions vie des femmes Djiboutiennes dans les domaines politique, économique, social et culturel.

En effet le programme de l’atelier a débuté par une série de discours de la représentante du FNUAP, Mme Aicha Ibrahim et de la secretaire générale du ministère de la femme et de la famille. La représentante du FNUAP a félicitée le ministère de la femme et de la famille pour l’élaboration de cette deuxième édition de l’annuaire sur le genre. Elle a entre autres ajouté que la validation de ce rapport, permettra  l’évolution  de la situation de la femme Djiboutienne dans tous les domaines en république de Djibouti à l’ avenir.

De son côté, la secretaire générale du ministère de la femme et de la famille a indiqué que « sur la période 2010- 2021, Djibouti s’est dotée d’appréciables outils institutionnels, juridiques pour promouvoir la mise en œuvre de la politique du genre menée dans le pays par le Gouvernement et la société civile pour plus d’égalité et d’équité entre les femmes et les hommes. Le Gouvernement est conscient qu’aucune politique de développement humain durable ne peut produire les résultats escomptés sans une véritable promotion des droits de la femme et sans son implication au processus de développement et à la prise de décision».

Elle a par ailleurs ajouté que, le parcours de la femme djiboutienne entre 2010-2021 est marqué des empreintes. « La femme Djiboutienne aujourd’hui est à l’image de son pays, connue sur le plan régional comme au plan international.  A cet égard, beaucoup de mesures ont été prises en vue d’accélérer l’amélioration des conditions de vie des femmes et d’assurer la promotion de l’équité et de l’égalité des sexes ». Apres la série des interventions des officiels, les participants ont assisté la présentation du rapport de la deuxième édition de l’annuaire statistique sensible au genre exposé par le docteur en droit public de l’université de Djibouti,

M. Ilyas.  Celui-ci a expliqué devant les points focaux des ministères que la république de Djibouti au cours de la dernière décennie a mis en place un ensemble de textes favorisant la promotion de droits des femmes à travers des lois et autres instruments juridiques pour promouvoir et protéger les droits des femmes Djiboutiennes. 

Cet atelier de validation de la deuxième édition a vu la participation des points focaux des ministères sectoriels, des représentants de l’UNFD, de l’INSTAD et de la CNDH. 

SOUBER