Le ministère de la Femme et de la Famille  en collaboration avec l’Organisation Internationale pour l’Immigration a organisé dimanche dernier la troisième réunion du sous-comité thématique de l’enfance du projet « solutions pérennes pour les populations hôtes, réfugiés et migrants vulnérables de Djibouti » au siège de l’UNFD.

Dans l’exposé de motif  de ce  projet il est d’emblée signalé que : « Reconnaissant le poids significatif de la migration mixte sur Djibouti, le projet soutient le pays hôte dans les secteurs les plus touchés via des actions pérennes. Dans la perspective d’aider le pays à mieux gérer une migration mixte et complexe,  qui devrait perdurer. Le projet considère également des moyens de renforcer les institutions impliquées dans la gestion de la migration sur la base du respect des droits humains. »

Cette troisième réunion de comité a regroupé sur place la ministre de la Femme et de la Famille Mme Mounina Houmed, la directrice de la protection de l’enfance du ministère Mme Fozia Ali Osman ; chef de mission de l’OIM Stéphanie DAVIOT ainsi les membres  du comité.

L’action était localisée dans la ville de Djibouti et dans les régions traversées par les flux migratoires mixtes, soit Tadjourah, Obock, Dikhil et Ali Sabieh.  Pour cela, il y a eu le recrutement d’une consultante qui développe les procédures standards pour la détermination de l’intérêt supérieur des enfants non-accompagnés, enfants séparés et pour les enfants à risque à Djibouti.

L’objectif global du projet est de protéger les réfugiés et les migrants afin de fournir des solutions pérennes à la problématique des réfugiés, des migrants et des populations hôtes en général dans le contexte, des engagements pris par le gouvernement de Djibouti dans ces domaines.

La logique d’intervention de l’action est la présentation du concept de l’intérêt supérieur de l’enfant à membres de la plateforme nationale e de protection, de développer un outil de sensibilisation pour les assistants sociaux sur les droits et protection de l’enfant.

Il y a pas longtemps, une délégation Djiboutienne a signé un mémorandum avec l’Éthiopie après l’ouverture des frontières pour engager des discussions avec l’ambassadeur de l’Éthiopie résident à Djibouti dans le cadre de la réunion bilatérale.

Cette mission conjointe du MFF/OIM  rencontre des bénéficiaires et évaluations des vulnérabilités, 34 projets d’autonomisation des jeunes djiboutiens dans les cinq régions ont été élaborés. Une gestion apaisée de la migration mixte permettra également de réduire les mouvements secondaires.

NEIMA EGUEH