Le ministère de la Femme et de la Famille (MFF) en collaboration avec le ministère de l’Education nationale et de la Formation professionnelle (MENFOP) a organisé lundi 31 décembre dernier, dans ses locaux, un atelier de formation visant à renforcer les capacités des enseignants appelés à dispenser des cours de soutien aux enfants en difficulté scolaire. L’initiative s’inscrivait dans le cadre de la promotion du droit de l’enfant djiboutien.
Promouvoir le droit de l’enfant djiboutien est une des missions du ministère de la Femme et de la Famille (MFF), qui avec la collaboration du ministère de l’Education nationale et de la Formation professionnelle (MENFOP), a non seulement mis en place un programme de cours de soutien, mais donne aussi des formations aux enseignants appelés à dispenser ces cours aux enfants en difficulté scolaire, issus de familles vulnérables de différents quartiers de la capitale.
L’atelier organisé le lundi après midi du 31 décembre 2018, dans les locaux de ce ministère, consistait justement à renforcer les capacités des enseignants chargés de ces classes de remise à niveau.
Outre la conseillère technique, Nabila Salman Hassan, la directrice du département ‘‘Famille’’, Fozia Ali Osman, et la cheffe du service de l’enfance, Nasra Mohamed Dini, ont participé à cette réunion, qui aurait permis à une quinzaine d’enseignants de bénéficier des outils nécessaires pour combler les difficultés de ces enfants.
Le MENFOP, principal partenaire du MFF dans ce programme, a dépêché pour cette occasion un enseignant chevronné pour diriger cette formation. Celui-ci a pu donner à ses collègues toutes les ficelles sur l’utilisation d’une fiche pédagogique.
Lancé par le MFF en octobre 2017, ce programme de cours de soutien ciblait les enfants des classes de 2ième et de 3ième année du primaire.
Rappelons que durant l’année scolaire 2017-2018, plus de 163 élèves des classes de 2ième et de 3ième année du primaire ont bénéficié de ces cours, qui s’étaient déroulés dans cinq centres de développement communautaires (CDC) de Djibouti-ville et la pouponnière Daryel.
Rachid Bayleh