Le ministère de la femme et de la  famille en collaboration avec l’Union nationale des femmes Djiboutienne a tenu mercredi dernier  un atelier de vulgarisation sur l’étude de genre à  l’UNFD. Cette rencontre a réuni, la secrétaire générale du ministère de la femme et de la famille Anissa Hassan Bahdon ainsi que  des représentants des points focaux des ministères sectorielles ont pris part à cette journée. 

Le MFF mène depuis des années des études sur la situation de la femme  et  son  évolution dans la sphère de décision  et dans  l’administration publique de l’Etat. Ont émergé 4 enquêtes sur la place de la femme dans la société, la première présentation a consisté sur l’évolution de la situation de la femme Djiboutienne depuis 2000 à 2018 ; la deuxième, sur la représentativité des femmes dans la fonction publique ; la troisième sur l’accès des femmes aux financements (micro-crédit) ; et enfin une présentation  sur le rapport de Beijing+25.

A travers ces études, le ministère de la femme et de la famille s’est donné pour objectif dans le cadre de sa politique nationale genre 2011-2021 de produire  des statistiques désagrégées sur le genre. Afin de répondre  aux besoins chiffrés pour la planification du développement au niveau central à travers l’observatoire genre.

Une conception qui est  devenue une ligne de conduite du gouvernement, et ce sur tous les plans, dans tous les domaines et à tous les niveaux.

A l’issue de son discours, la secrétaire générale du MFF, Mme Anissa Hassan a expliqué les quatres études qui sont selon elle, des progrès remarquables dans la promotion et l’intégration de la femme.

« D’ après ces études, la participation des femmes dans les instances de décision est le résultat le plus visible. La femme Djiboutienne a progressé dans plusieurs domaines à savoir, le sphère de décision, la fonction publique, la santé , l’éducation  avec un taux élevé  de scolarisation  des filles, la baisse de l’analphabétisme  féminin et la réduction de la disparité du genre dans l’enseignement fondamental. Par ailleurs, elle a ajouté aussi que cette étude a permis de constater que l’amélioration de l’accès au financement des femmes est considérée comme un moyen privilégié de renforcer leur autonomisation et de réduire les inégalités du genre. »

SOUBER