Mettre fin à la violence à l’égard des femmes et des enfants

    980

    L’union nationale des femmes djiboutiennes et le ministère de la femme et de la famille, en collaboration avec l’UNHCR et l’UNFPA, ont conjointement organisé lundi dernier au siège de l’UNFD la cérémonie de clôture de la campagne de 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre. La cérémonie de clôture de ces journées visant l’élimination de toute forme de violence à l’égard des femmes, qui a été présidée par la vice-présidente de l’UNFD, Hasna Houmed Bilil, a réuni la ministre de la femme et de la famille, Moumina Houmed Hassan, le ministre de la santé, Mohamed Warsama Dirieh, des parlementaires, des représentants des organisations des nations-unies UNFPA et UNHCR, le secrétaire général du ministère de la justice, Maki Omar Abdoulkader, le président du CNDH, Saleban Omar Oudin, ainsi que des représentants de la société civile.

    Au menu de la journée, une présentation de la Cellule d’écoute de l’UNFD a été faite par la coordinatrice de ce service. Ensuite, la chargée de programme genre du FNUAP, Amina Abdoulkader, a défini la synthèse de la cartographie des services et mise en place du paquet essentiel UNFPA. Puis, il y a eu la projection d’un reportage traçant le parcours d’une victime de violence genre ainsi qu’un clip vidéo sur les violences faites aux femmes.

    Dans son allocution, la vice-présidente de l’UNFD, Hasna Houmed Bilil, a indiqué que cette cérémonie de clôture de la campagne annuelle ne marque pas la fin du combat pour la protection et la défense des droits des femmes et que cette action reste l’affaire de tous les jours. Avec assurance, Mme Hasna Houmed Bilil a déclaré que les efforts et la forte mobilisation vont durer et la société civile et l’ensemble de l’exécutif ainsi que les organisations internationales partenaires vont soutenir ce programme pour mener à bien la lutte afin d’éradiquer les violences basées sur le genre dans notre pays.

    La vice-présidente de l’UNFD a expliqué que c’est sous le leadership de la première dame, Kadra Mahamoud Haid, que toutes ces actions de bonne volonté sont menées et que l’union nationale des femmes djiboutiennes restera toujours le pilier et la plaque tournante de la défense et la promotion des droits des femmes et des enfants. « C’est à ce titre que l’UNFD met en oeuvre le programme de lutte contre les violences faites aux femmes en partenariat avec le Haut Commissariat des Nation Unies pour les Réfugiés et le FNUAP ainsi que nos autres partenaires », a-t-elle précisé, en indiquant que grâce au soutien indéfectible du chef de l’Etat, Ismaïl Omar Guelleh, l’UNFD ne ménagera aucun effort pour venir à bout des maux de société qui mettent en péril notre structure sociale. «Vive nos valeurs cardinales et si chères comme le respect, la dignité, la tolérance et la fraternité qui fondent le socle de notre citoyenneté et de notre vivre-ensemble », a-t-elle conclu.

    Quant au secrétaire général du ministère de la justice, Maki Omar Abdoulakader, il a expliqué que les démarches de la stratégie nationale contre les violences faites aux femmes devraient tenir compte du contexte local afin que les campagnes d’élimination de la violence à l’égard des femmes puissent être menées à bien.

    La ministre de la femme et de la famille, Moumina Houmed Hassan, a quant à elle déclaré : «nous voulons qu’aucune femme et aucun enfant ne soient violentés dans notre pays. Nous ne pouvons plus accepter et être complices des pratiques d’un autre âge qui sont contraires à nos principes, notre religion et à nos législations ».

    Mme Moumina Houmed Hassan a rappelé que le gouvernement djiboutien a redoublé d’efforts pour lutter contre la violence à l’égard des femmes et des enfants en adoptant en novembre 2019 une loi portant sur la prévention, la protection et la prise en charge des femmes et des enfants victimes de violences.

    La ministre de la femme et de la famille a fait savoir que la république de Djibouti, à travers les actions de tout le gouvernement, ne ménagera aucun effort, matériel, humain et de plaidoyer pour que la population, en particulier les enfants et les femmes soient protégés et que leurs droits fondamentaux soient respectés. Elle a sollicité des Djiboutiens et Djiboutiennes de se mobiliser pour préserver et veiller sur Djibouti, cet havre de paix dans lequel nous vivons tous ensemble.

    De son côté, la représentante chargée de programme au FNUAP, Amina Abdoulkader, a exposé les objectifs et accomplissements du programme du FNUAP supportant lacoalition nationale contre les violences faites aux femmes ainsi que les appuis techniques et financiers fournis par cette organe des Nations-Unies.

    DJIBRIL ABDI ALI