Le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable a organisé au Palais du Peuple jeudi dernier en collaboration avec l’Organisation Régionale pour la Conservation de l’Environnement de la mer Rouge et du golfe d’Aden (PERSGA), un atelier Nationale pour la revue du Plan de Gestion de déchets marins à Djibouti.
La cérémonie de l’ouverture de l’atelier présidée par le Secrétaire Général de Ministère de l’Environnement et du Développement Durable, Monsieur Dini Abdallah, Monsieur Aden Hassan Elmi, Conseiller Technique de Minitre et le Représentant de l’Organisation Régionale pour la Conservation de l’Environnement de la mer Rouge et du golfe d’Aden (PERSGA) Docteur Zaher Ali Abdo. Cet atelier s’inscrit dans le cadre la revue du Plan de Gestion de déchets marins à Djibouti.
L’objectif de ce plan c’est de préserver contre toute forme des déchets provenant du milieu terrestre à l’environnement marin et ses ressources vivantes, surtout les zones sensibles sur le plan environnemental que les écosystèmes marins, récifs coralliens, les mangroves et les herbiers marins.
Dans un discours prononcé à l’occasion de l’ouverture de cet atelier le Secrétaire Général de Ministère de l’Environnement et du Développement Durable,
M. Dini Abdallah a rappelé que le Ministère de l’Environnement attache une attention particulière dans la conservation de notre environnement marin, partie intégrante du patrimoine mondial. La préservation des écosystèmes permettra l’amélioration des conditions de vie des populations qui utilisent cet environnement marin. L’assise qui nous réunit aujourd’hui, a-t-il dit s’inscrit dans le cadre de la revue du Plan de Gestion de déchets marins à Djibouti. L’objectif de cet atelier c’est de discuter du plan de gestion des déchets marins , de recueillir les commentaires des participants et de finaliser le plan en y incluant les commentaires des parties prenantes.
Le Plan de gestion permettra de préserver l’environnement marin contre toute forme des déchets provenant du milieu terrestre. Il est indispensable de protéger les ressources marines vivantes, surtout les zones sensibles sur le plan environnement tels que les écosystèmes marins, les récifs coralliens, les mangroves et les herbiers marins.
Les déchets marins sont définis comme toute matière solide persistante, qui est fabriquée ou transformée, et, directement ou indirectement, intentionnellement ou non, laissée ou abandonnée dans le milieu marin. Il s’agit d’un problème complexe, avec des conséquences importantes pour les environnements marin et côtier, et les activités humaines qui s’y déroulent.
Ces déchets proviennent de nombreuses sources et génèrent un large éventail d’impacts environnementaux, économiques, sanitaires et socioculturels, ainsi que sur la sécurité en mer. Leur devenir est mal compris et mal maîtrisé. La question des déchets marins n’a été prise en considération il y a seulement une dizaine d’années, et c’est un problème émergent. L’absence de plan mondial ou régional et national, le manque de réglementations et de normes sont les principales raisons qui rendent le problème des déchets si important et persistant.
Sur nos plages, les objets les plus fréquemment rencontrés sont des emballages plastiques, sacs et bouteilles, des bouchons, des mégots de cigarettes, ainsi que des pailles alimentaires et des cotons-tiges
La République de Djibouti possède 372 km des côtes où se trouvent d’importants écosystèmes naturels comme les mangroves, les baies, les récifs coralliens, les zones humides, les sites ornithologiques et les systèmes d’eau douce.
En termes de biodiversité, la République de Djibouti, malgré sa taille modeste, fait partie d’une des régions les plus remarquables mais également les plus fragiles en Afrique.
Cependant, cette biodiversité marine est sujette à plusieurs facteurs de dégradation et fait face à plusieurs menaces telles que les déchets, surexploitation de la pêche, ensablement, disparition des mangroves, disparition des espèces, développement de l’urbanisation rapide …etc. Conscient de cette dégradation avancée, le Ministère de l’Environnement a mis en place un arsenal juridique favorisant la protection de notre biodiversité tant marine que terrestre. Sans aucun doute, les instruments juridiques qui constituent un outil de préservation de la biodiversité et de protection des écosystèmes vont grandement contribuer à la conservation de la biodiversité in-situ dans les zones d’importance écologique.
Je suis certain, a-t-il déclaré qu’un échange riche et fructueux sera engagé au cours de cet atelier sur les différents thèmes qui vous seront présentés et je ne doute nullement que vos contributions vont aller dans le sens de la protection de notre environnement marin.
Il a tenu à remercier le PERSGA qui nous appuie depuis de longues années dans les activités de protection et de préservation de l’environnement marin.
En souhaitant à tous, des échanges d’informations pertinents et fructueux, il a déclaré ouvert l’atelier national de sensibilisation sur la gestion des déchets marins.