Le ministère de la Communication chargé des Postes et des Télécommunications  a organisé jeudi au palais du peuple dernier un atelier de lancement des études des besoins en bande passante des bâtiments de l’administration publique.

Être au fait des besoins en bande passante de nos établissements  étatiques  afin d’apporter des solutions adéquates et ce en vue de  s’assurer que  nos infrastructures et  services soient  en phase avec les aspirations  de cette nouvelle ère du numérique. Tel était l’objectif de l’atelier  qui a eu lieu jeudi dernier au palais du peuple. Organisé par le ministère de la Communication chargé des Postes et des Télécommunications, l’atelier portant sur le    lancement des études des besoins en bande passante des bâtiments  du gouvernement  Djiboutien dénote de fait à l’impérieuse nécessité de pourvoir à nos infrastructures et services un accès à une  connectivité fiable et rapide pour tendre aux exigences à  l’ère du numérique. Et découle plus précisément  des objectifs  définis dans le cadre du projet d’envergure, intitulé « Djibouti Fondement Numérique » mis en œuvre par le Ministère de la Communication chargé des Postes et des Télécommunications   en étroite collaboration  avec la   Banque Mondiale.

Présidé par le Secrétaire général du MCPT M Ahmed Youssouf Elmi, cet atelier de lancement a vu la participation du directeur du Développement  des nouvelles Technologies des Informations et des communications du MCPT et  également coordinateur du Projet DFN,  M. Feyçal Kaireh Chirdon, de la directrice de la planification et du suivi-évaluation du MCPT  Mme Zam Zam Mohamed,  du responsable  des stratégies d’affaires  et des projets de transformation numérique du cabinet DCG,

M. Ahmed –Diouf Dirieh Dibad ,  du Dr Bonyaminou  Porrogho expert en cyber sécurité & Télécom, ainsi que des cadres de l’administration publique.

Pour mieux appréhender le contexte au cours duquel intervient cet atelier de lancement des études des besoins en bande passante des bâtiments  de l’administration publique. Il convient  de mettre en exergue que dans le contexte des réformes avec   l’ouverture notamment  du marché des télécommunications du pays, l’évidence fait  que Djibouti a fait un bond  en avant  avec   la perspective en ligne de mire   d’accroître  la connectivité,  tout en donnant un coup d’accélérateur à l’économie numérique.  D’où la mise en place du   projet ambitieux  dénommé «Djibouti Fondement Numérique » lequel a pour visée  de mettre le pied à l’étrier à l’édification d’un environnement propice à l’introduction progressif de la concurrence dans le secteur des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC). Mais également à susciter les investissements du secteur privé du TIC, et à promouvoir dans la foulée l’adoption des compétences dans le numérique et le service numérique. De ce fait, au cours  de cet atelier de lancement, le secrétaire général du MCPT a dans son discours introductif a fait savoir l’importance de cet  atelier  «dédié à un sujet de la plus haute importance pour l’avenir numérique de notre pays : l’évaluation précise de la bande passant nécessaire pour répondre aux besoins croissants de nos services publics à Djibouti ».

En poursuivant son discours le Secrétaire général du MCPT a fait remarquer  que ” Djibouti se trouve à la croisée des chemins, et qu’avec  l’ouverture récente du capital de Djibouti télécom à la concurrence à hauteur de 40%. Cette étape décisive, résultat de réformes ambitieuses, vise à stimuler l’innovation, à l’améliorer la qualité de service et à rendre l’accès aux technologies de l’Information et de la communication plus abordable et plus inclusif pour tous nos citoyens ».

Et d’ajouter que dans ce contexte  dynamique : « l’administration publique a un rôle fondamental à jouer. Nous devons non seulement garantir que nos infrastructures et services soient à la hauteur des exigences de cette nouvelle ère, mais aussi nous assurer que chaque citoyen bénéficie  des fruits de cette révolution numérique.  Et c’est précisément là que réside l’importance  cruciale de la mesure de notre bande passante ». Il s’agit de doter des connaissances des outils et des stratégies nécessaires pour évaluer avec précision nos capacités actuelles et anticiper nos besoins futurs  en termes de connectivité. «Cette démarche est indispensable pour planifier efficacement les investissements dans notre infrastructure numérique, assurant ainsi que  les services publics en ligne soient rapides, fiables et accessibles à tous» a  t -il affirmé en substance.

La  Finalité du projet de l’étude des besoins en  bande passant des bâtiments de l’administration publique

Au terme du discours du Secrétaire général, le directeur du Développement des nouvelles technologies de l’Information et de la Communication et coordinateur du ledit projet, M Feyçal  kaireh Chirdon a fait une présentation exhaustive quant aux objectifs et résultats escomptés de l’étude des besoins en , bande passant.

L’étude a pour objectif général   a-t-il dit : «   de déterminer la bande passante nécessaire à chaque bâtiment de l’administration public de Djibouti. En particulier, la mission doit déterminer la bande passante nécessaire pour l’accès Internet et la bande passante nécessaire pour le Réseau Intégré de l’Etat pour les cinq (5) prochaines années. Dans la mesure du possible, elle devrait évaluer les coûts y afférents ».

Il a énuméré de façon détaillée  l’importance de  la connectivité dans l’administration publique sans omettre de dresser  les résultats attendus de l’étude.

S’en est suivi le mot du directeur de mission  M Ahmed-Diouf, sur l’objectif stratégique de l’étude.

L’atelier s’est clôturé in fin avec la séance question- réponse des participants laquelle s’avère fructueuse pour déterminer les voies et moyens susceptibles d’éclairer la lanterne des experts quant à la pleine  réussite de cette étude en question.

Sadik