Dans le cadre d’une réforme visant à moderniser l’environnement médiatique de notre pays, la Radio sera bientôt séparée de la Télévision. L’initiative émane du président de la République Ismail Omar Guelleh qui à travers la séparation  de ces deux institutions liées depuis des décennies, compte les mettre au diapason du progrès national. Les journalistes de l’actuelle RTD seront eux aussi divisés en deux groupes. Les uns se spécialiseront dans le domaine de la radiophonie et les autres dans le domaine de la télévision.

Moderniser l’environnement médiatique de la presse écrite et audiovisuelle  djiboutienne, en vue de mettre le secteur au diapason du progrès et du développement socio-économique du pays est une des priorités du président de la république Ismail Omar Guelleh qui pour y parvenir a initié la mise en place d’une véritable réforme et une série de mesure de restructurations dont notamment la séparation de la Radio et de la Télévision.

En ce qui concerne la gestion de ces 2 organes d’information du pays, elle sera assurée selon les responsables de ce secteur, par une nouvelle entité ainsi dénommée : ‘‘Groupe Audiovisuel Public’’, à la place de ‘‘RTD’’. Cette restructuration permettra à la Radio de Djibouti de retrouver sa place et son autonomie d’antan.

Quant à la télévision, elle sera modernisée et passera donc de selon le ministre de tutelle de cette organe d’information djiboutien au numérique.

Pour les journalistes et les techniciens, ils seront dorénavant divisés en deux groupes distincts qui se rendront sur le terrain pour récolter puis traiter les informations et l’adapter à leurs différentes institutions ainsi crées. Cette réforme visant à moderniser l’environnement médiatique de Djibouti, représentera donc un challenge pour les journalistes du pays. Cela suppose de relever les multiples défis qui se posent à l’horizon. Il s’agit donc pour les journalistes de la Radio aussi bien que ceux de la télévision de se pencher à la production de programme à la hauteur des convictions de cette nouvelle réforme visant à mettre au diapason la presse au progrès du pays.

Rachid Bayleh

Ouloufa Ismail AbdoPrésidente de la Commission Nationale de la Communication (CNC)

«Nous visons à ce que la Radio puissent atteindre les villages les plus reculés de la République de Djibouti»

«Effectivement, cette question de la séparation entre la Radio et la Télévision est un point très important pour la gouvernance médiatique, dans l’environnement djiboutien. Et pour nous cette séparation, va jouer un rôle crucial dans le pluralisme de l’information. Comme vous le savez, actuellement les programmations de la Radio ne sont pas totalement adaptées par rapport à son mode de diffusion. Et ce que nous souhaitons, c’est qu’elle puisse être un organe à part entier au sein du groupe audiovisuel médiatique djiboutien, comme la Télévision également. Donc les programmations doivent être distinctes, pour qu’ils puissent atteindre un plus large public, notamment nous visons à ce que la Radio puissent atteindre les villages les plus reculés de la République de Djibouti, pour que tous les djiboutiens puissent avoir accès à l’information d’une manière égalitaire et équitable, avec ceux de la capitale.»